La FICC et Wallonie-Bruxelles renforcent leur partenariat
Les deux journées d’étude sur les thèmes « Co-production Cinéma et Audiovisuel : Ambitions et Opportunités« et « Financer la Culture: Enjeux, Modalités et Perspectives« , organisées par la Fédération des Industries Culturelles et Créatives (FICC) en partenariat avec la Délégation Générale Wallonie-Bruxelles, se sont achevées aujourd’hui. Cette initiative, qui a réuni des professionnels de renom du secteur culturel marocain et belge francophone, a permis d’aborder des questions essentielles pour l’avenir de l’industrie créative.
Au cours de l’événement, professionnels et experts ont discuté des défis et opportunités dans la co-production cinématographique et audiovisuelle, notamment des outils existants, ainsi que les moyens et adaptations à mettre en œuvre pour renforcer le partenariat stratégique entre le Maroc et Wallonie-Bruxelles.
La session « Cinéma, Festivals et Promotion » a été une plateforme pour échanger sur l’impact des festivals et l’importance de ces rendez-vous dans la promotion de la diversité, la mise en réseau et l’innovation culturelle.
Le panel « De l’Idée au Succès » a mis l’accent sur les collaborations cinématographiques et audiovisuelles, discutant des critères de sélection des scénarios et des adaptations pour différents publics.
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À la clôture de la première journée, les recommandations suivantes ont été formulées pour maximiser la coopération dans le domaine de la co-production cinématographique et audiovisuelle :
- Renforcer les accords de coproduction pour faciliter la collaboration entre le CCM et le Centre du Cinéma et de l’Audiovisuel de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
- Promouvoir les talents locaux et les paysages du Maroc, mettant en lumière leur attractivité pour les productions internationales.
- Développer des formations et des échanges professionnels pour enrichir les compétences dans le secteur.
- Simplifier les procédures de coproduction et valoriser la culture et l’identité régionales.
- Encourager la mobilité des acteurs culturels et l’organisation d’assises sur la coproduction internationale qui a connu des évolutions notamment depuis le développement du digital et des plateformes.
La deuxième journée, dédiée au financement de la culture, a abordé les diverses méthodes et approches pour financer efficacement les industries culturelles. Les discussions ont porté sur l’importance de considérer les entrepreneurs culturels au même titre que tous les autres entrepreneurs. Les échanges ont souligné la nécessité de renforcer le dialogue avec les institutions financières et partenaires institutionnels, pour développer des outils et analyses adaptés aux besoins et réalités du secteur, sa rentabilité et son impact sur le développement économique et social.
Facilitation de l’accès au financement, fonds d’amorçage, partenariats public-privés, fonds de garantie sectorielle, crowdfunding sont parmi les modes de financement qui ont été évoqués pour être adaptés au secteur culturel au Maroc.
Le panel « Succès des Projets Culturels » a partagé des stratégies gagnantes pour la réussite des projets culturels, soulignant l’importance des clusters pour le partage d’expériences et d’expertises.
Ces Journées d’Étude ont été un espace d’échange enrichissant, contribuant significativement à faire évoluer le dialogue et le plaidoyer pour les industries culturelles et créatives au Maroc.