La France maintiendra son engagement militaire au Levant en 2019
Le président français Emmanuel Macron a réaffirmé, jeudi, que son pays restera «militairement engagé au Levant au sein de la coalition internationale au cours de l’année qui vient», estimant que «toute précipitation à se retirer serait une erreur».
Lors d’une cérémonie de présentation de vœux à l’occasion du Nouvel an aux armées françaises à Toulouse (sud-ouest), le chef de l’Etat français a rappelé que «l’objectif stratégique» de la France était d’«éradiquer Daesh en privant cette organisation terroriste de toute empreinte territoriale et en empêchant sa résurgence».
«Je veux rappeler le rôle majeur dans les combats victorieux contre le terrorisme islamiste [des] Forces démocratiques syriennes et de nos alliés sur le terrain», a-t-il affirmé en soulignant que «les prochaines semaines et les prochains mois seront déterminants car nous voulons tous terminer cette guerre contre Daesh et la gagner vraiment».
Début janvier, le président Macron avait déjà affirmé lors d’un entretien téléphonique avec son homologue russe, Vladimir Poutine, que Paris restait plus que jamais engagé en faveur d’un règlement politique de la crise syrienne, insistant sur l’impérieuse nécessité que l’ensemble des puissances concernées prennent toutes leurs responsabilités pour permettre un processus constitutionnel crédible et des élections libres et impartiales, sous supervision des Nations unies.
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Lors de cet entretien téléphonique, le chef de l’Etat français avait souligné que «la France restait plus que jamais engagée en faveur d’un règlement politique de la crise syrienne dans le cadre de la résolution 2254 du Conseil de sécurité des Nations unies, seule voie possible de la stabilité, de la protection des populations civiles et de la paix», avait indiqué l’Elysée dans un communiqué.
M. Macron avait insisté à cet égard sur «la nécessité d’éviter toute nouvelle déstabilisation susceptible de faire le jeu des «terroristes», mettant l’accent sur «la nécessité que soient reconnus les droits des populations locales et que les forces alliées de la coalition, notamment kurdes, soient préservées, compte tenu de leur engagement constant dans la lutte contre le terrorisme islamiste».
Cette même position avait également été réitérée, quelques jours plus tard, par le ministère français des affaires étrangères, qui avait souligné que la présence de la France et son action en Syrie «gardent tout leur sens» tant que persiste la menace terroriste et qu’une «solution politique inclusive» n’aura pas été trouvée dans ce pays.
«La priorité absolue de la France en Syrie est la lutte contre Daech», avait notamment souligné la porte-parole du ministère français de l’Europe et des affaires étrangères.
«Ce combat n’est pas terminé. Il se poursuit en coordination avec nos partenaires de la coalition et en soutien des combattants kurdes et arabes des Forces démocratiques syriennes», avait-elle assuré.