La justice spatiale dans le PLF de 2023

Le gouvernement dans sa nouvelle note de cadrage du PLF2023, a consacré une partie de son document à l’équité terriroriale, par des mesures qui seront prises pour appuyer le concept de justice spatiale faisant référence à la régionalisation avancée. Ce concept s’instaure pour répondre à des buts démocratiques, qui permettent l’obtention d’un développement fort et continu dans les divers secteurs économique, social, culturel et environnemental.

Il s’agit donc d’un concept qui découle des projets de décentralisation et de déconcentration, visant la démocratisation et le renforcement du développement, de la bonne gouvernance, d’innovation et de modernisation sur les différents plans social, politique et administratif.

Sur le plan économique la région de Casablanca-Settat se classe première, avec une création de richesse estimée à 31,8% par rapport au PIB, suivie de Rabat- Salé-Kénitra avec une contribution de 15,3% du PIB national. Classée troisième la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima enregistre une contribution de 10,9% estimée à 126 MMDH en 2019 (année de référence avant Covid-19), d’après une note d’information de la direction régionale du Haut-commissariat au plan (HCP).

Sous l’impulsion du Roi Mohamed VI, le Maroc a mis en place beaucoup de régulation pour adopter des plans de développement, lui permettant l’acquisition d’une bonne répartition des conditions de vie d’une manière équitable dans le pays.

Lire aussi: Le régime fiscal local, un « important » déterminant du modèle de décentralisation

La décentralisation fait donc l’objet de projets primordiales à exécuter, raison pour laquelle le sujet de justice spatiale est invoqué dans la note de cadrage du Projet de Loi de Finance 2023. Dans cet optique, le  gouvernement vise les points suivants :

– En tant qu’alternative d’évolution régionale, le PLF de 2023 compte renforcer l’adoption des principes et notion de la décentralisation, pour permettre une consolidation afin d’accroître dans la qualité des politiques publiques dans les collectivités territoriales. Ce processus vise en premier lieu l’élimination des différences spatiales, dans les secteurs d’investissements et d’accès aux services publics, ce qui aura comme bénéfice l’égalité dans la répartition des richesses entre les régions et collectivités.

– L’application des principes de la bonne gouvernance, et veiller à sa bonne adoption par les administrations, ainsi simplifier des procédures et favoriser l’utilisation de l’ère du digital.

La même note de cadrage a indiqué qu’elle vise à consolider le projet de la décentralisation, en vue de réaliser une proximité administrative pour les citoyens, et partant obtenir une efficacité dans rentabilité qualitative des services publics.

– La continuité en la mise en exécution de l’aménagement et des réformes qui concernent les Centres régionaux d’investissement (CRI), en vue d’obtenir un impact avantageux dans l’exercice des missions et attributions de l’instance, pour permettre une promotion à l’investissement privé et pour consolider le développement socio-économique des régions.

– L’adoption de l’officialité de l’amazigh, dans les différents secteurs publics.

L’ensemble de ces mesures vise une répartition équitable des richesses entre les collectivités marocaines  pour permettre la création de richesse en adoptant la bonne gouvernance.

Articles similaires

Laisser un commentaire

Bouton retour en haut de la page