La Liaison Tarfaya-Puerto del Rosario : La Coalition canarienne dénonce les pressions insidieuses
Dans un climat de tension croissante, les Îles Canaries sont confrontées à une situation alarmante : une vague de panique, alimentée par la diffusion de fausses informations, s’est abattue sur l’archipel. Cette crise survient dans le sillage de l’annonce de la reprise des activités de la liaison maritime entre Tarfaya et Puerto del Rosario, une décision qui a suscité une réaction inattendue et problématique.
Selon Mario Cabrera, secrétaire insulaire à Fuerteventura, cette panique serait le résultat d’une campagne de dénigrement orchestrée par des acteurs économiques majeurs du territoire espagnol. Ces derniers, craignant pour la pérennité de leur monopole économique, auraient initié une série d’actions visant à saper la confiance dans l’ouverture commerciale envers le Maroc. Leur objectif ? Préserver leurs intérêts face à l’émergence d’une concurrence marocaine de plus en plus affirmée.
La stratégie employée par ces hommes d’affaires pour atteindre leurs fins est aussi subtile que pernicieuse : une manipulation habile de l’information relayée tant dans la presse traditionnelle que sur les plateformes de réseaux sociaux. Leur message est clair et insidieux : appeler au boycott des produits marocains en agitant le spectre de menaces, tant sur le plan sanitaire qu’économique. Une rhétorique de la peur qui ne vise qu’à protéger leurs propres intérêts au détriment de la vérité.
Face à cette campagne de désinformation, le secrétaire d’État de l’île déplore l’exploitation éhontée de la peur des citoyens. Il exprime son indignation devant l’utilisation du secteur primaire, pilier de l’économie locale, comme instrument de pression et d’intimidation. C’est une atteinte directe à l’intégrité et à la résilience des communautés insulaires, qui se retrouvent prises en otage dans un jeu d’influences où la vérité est la première victime.