La majorité des jeunes diplômés marocains préfèrent avoir une carrière au Maroc
La majorité des jeunes diplômés marocains préfèrent avoir une carrière au Maroc que ce soit au court ou long termes, selon les résultats d’une étude rendue publique vendredi à Casablanca.
Contrairement aux idées reçues et malgré un marché de travail des jeunes parfois en situation difficile, les jeunes diplômés affichent une très forte volonté de rester au Maroc, révèle cette étude menée par le cabinet de sondages, d’études et de conseil Viavoice en partenariat avec Emylon business school de Casablanca auprès d’un échantillon de 400 jeunes diplômés et 200 dirigeants d’entreprises.
Pour ce qui est des attentes des jeunes diplômés en matière de profils d’entreprise, l’étude fait ressortir que les entreprises les plus prisées après les entreprises internationales sont l’Office chérifien des phosphates (OCP) avec 44 pc, la Royal Air Maroc (RAM) avec 26 pc et l’Office national des chemins de fer (ONCF) avec 21 pc alors qu’une partie des répondants souhaite travailler à l’international après l’obtention de leur diplôme (25 pc).
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De même, les jeunes souhaitent travailler dans une entreprise particulièrement respectueuse du bien-être des salariés (69 pc) et de l’environnement (34 pc) alors que les dirigeants d’entreprises orientent leur stratégie vers une forte croissance économique (48 pc) et une forte stabilité (44 pc), relève cette étude réalisée par téléphone du 25 avril au 15 mai de l’année en cours auprès des diplômés de 20 à 30 ans résidents au Maroc et ayant au moins le baccalauréat.
S’agissant des aspirations de cette catégorie et des dirigeants d’entreprises au Maroc, l’étude révèle que les employeurs sont prêts à offrir à la nouvelle génération des conditions de travail favorables avec des possibilités de progression de carrière pour redonner de la confiance et de l’engagement aux jeunes diplômés qui, de leur côté, cherchent la stabilité dans le travail et une bonne rémunération.
Par ailleurs, diplômés et employeurs sont conscients de la révolution technologique et digitale en cours et de la nécessité d’acquérir des compétences pour faire face aux changements à venir et exploiter le potentiel de croissance dans les nombreux secteurs où le chantier de la digitalisation n’en est qu’à ses prémices.