Production automobile: le secteur confronté au besoin de main d’œuvre
Classé deuxième dans la production automobile en Afrique, plusieurs sociétés d’industrie des véhicules se sont installées au Maroc, pour leurs productions. Cependant depuis dix ans le Maroc progresse positivement dans ce secteur, ainsi le pays dispose d’un atout très important dans l’exportation des véhicules vers plusieurs pays du monde.
La rentabilité de l’automobile ne touche pas seulement le volet économique grâce aux importations et exportations, mais il impacte également le taux de chômage, car constituant un domaine pour la création d’emplois. Mieux, le secteur de l’industrie des véhicules, lancer une dynamique de recrutement de main d’œuvre qualifiées, sachant que plusieurs établissements d’industrie automobile, ont licenciés beaucoup d’employés en raison de la crise pandémique de la Covid-19.
D’après des spécialistes dans le domaine, cet appel à la main d’œuvre ne forme pas une interprétation qui renvoie aux insuffisances de mains qualifiées, selon l’expert juridique technique pour le secteur automobile M. Tarik EL Khaiter : « Quand on parle de crise de main-d’œuvre dans le secteur de la construction automobile, cela ne signifie pas qu’il n’y a pas de ressources humaines, mais qu’il n’y a pas de main d’œuvre qualifiée disponible sur le champ »
Lire aussi: Industrie automobile : Le Maroc consolide son intérêt pour les entreprises japonaises
Néanmoins, il est nécessaire de rappeler qu’au cours de la période pandémique, des entreprises ont mus fin aux contrats de certains de leurs employés. Ainsi après la relance de l’activité du secteur, les sociétés ont constaté que la main-d’œuvre du secteur automobile ne semble plus intéressée par le domaine, ceci dit les anciens employés ne veulent plus revenir en activité dans le secteur de l’automobile. Surtout que plusieurs personnes d’entre ces professionnels ont établis leurs propres projets, ce qui pose alors une perte du personnel pour le secteur de l’industrie automobile. Ainsi, les sociétés se trouvent dans l’obligation de compenser cette insuffisance partielle.