La prospérité des provinces du sud forte de la vision de Sa Majesté le Roi et de la légitimité historique et séculaire (FPRI)
Le développement inclusif et tous azimuts que connaissent les provinces du sud sont le fruit de la vision perspicace du Roi Mohammed VI, qui a mis sur les rails une série de réformes économiques, sociales et juridiques ayant rendu possible cette dynamique de progrès et de prospérité, proche des aspirations et besoins des citoyens, écrit lundi le prestigieux think tank américain, Foreign Policy Research Institue (FPRI).
“La prospérité des provinces du sud du Royaume, forte de la légitimité historique et séculaire, a été rendue possible grâce à la vision avant-gardiste du Souverain ( ), qui a rendu cette partie du Maroc attractive aux investisseurs étrangers, notamment dans les secteurs de l’hôtellerie, des infrastructures portuaires et des équipements”, souligne l’auteur de cette analyse, Ahmed Charai, éditeur et membre du conseil d’administration de plusieurs think tanks US.
C’est dans le cadre de cette stratégie de développement, qui place le citoyen au centre de ses préoccupations, que le Roi Mohammed VI a mis en place le cadre propice à des investissements de pas moins de dix milliards de dollars pour la construction d’écoles, d’hôpitaux, de centrales électriques et hydrauliques, entre autres, note cet institut de recherche spécialisé dans les questions de sécurité et de géopolitique internationale.
Le FPRI rappelle, dans ce contexte, le lancement par Sa Majesté le Roi, vendredi dernier, du projet de réalisation du complexe industriel intégré de production d’engrais, dans la commune urbaine Al-Marsa (province de Laâyoune).
Ce projet s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du nouveau modèle de développement des provinces du Sud et ambitionne de créer de la richesse localement par une valorisation sur place du phosphate et de renforcer l’avantage concurrentiel du Maroc.
Il devra participer à l’amélioration de la compétitivité de la région, à travers notamment le développement d’un tissu industriel de PME et PMI, et de nouveaux métiers liés aux activités de transformation du phosphate en engrais (ingénierie, construction, maintenance, gestion de projets…).
Dans le même esprit, poursuit le FPRI, un plan de développement socio-économique global a été aussi lancé dans la ville de Dakhla pour une enveloppe budgétaire de plusieurs centaines de millions de dollars, faisant observer que cette “nouvelle philosophie de développement”, mise en œuvre par le Souverain, a pour finalité de moderniser cette ville et créer de nouvelles opportunités pour les populations.
De même, les investissements portant sur la consolidation des infrastructures portuaires à Dakhla sont de nature “à faire du sud marocain, un hub des ports de la façade atlantique de l’Afrique, en mettant cette région sur la carte mondiale des points de passage incontournables vers le continent”, écrit le FPRI.
“Une expertise formidable est ainsi mise à contribution pour atteindre cet objectif de développement avec pour ambition de connecter aussi cette infrastructure portuaire avec l’Europe, notamment à travers les Iles Canaries (Las Palmas) et plus loin encore avec l’Amérique du nord”, indique-t-on.
Cette multitude de projets visent à “améliorer les conditions de vie des populations sahraouies”, note l’analyse, en constatant que “les populations qui croupissent dans les camps de Tindouf dans des conditions inhumaines caressent l’espoir de pouvoir un jour regagner la Mère Patrie et bénéficier des fruits de cette dynamique de développement dans les provinces du sud”.
C’est pour cette raison, poursuit le FPRI, que des milliers de pensionnaires des camps de Tindouf, au sud-ouest de l’Algérie, arrivent à s’extraire, chaque année, au péril de leur vie des camps et rejoignent le Maroc où “ils mènent une vie dans la dignité et la liberté”.
L’auteur de cette contribution relève, d’autre part, que ce momentum de croissance sous l’impulsion de la vision Royale s’érige “en force de persuasion majeure -soft power- contre la posture terroriste qu’entretiennent les séparatistes du polisario”.
“Le polisario, qui entretient la chimère d’établir une république à l’image du modèle de la junte militaire algérienne, sévit dans les camps de Tindouf en dictature qui détourne à son propre profit l’aide internationale”, déplore le FPRI, ajoutant que la paupérisation caractérisée des camps de Tindouf a poussé la jeunesse dans les bras des recruteurs des groupes terroristes qui sèment feu et sang dans la région sahélo-saharienne, tels que AQMI et Daesh.
La réponse marocaine à ce phénomène, se félicite ce think tank US, a été “de relever de manière substantielle le niveau de vie dans les provinces du sud, comme en témoigne notamment le PIB par habitant qui est supérieur de 50 pc à la moyenne nationale”.
Maroc diplomatique avec MAP