La protection de la couche d’ozone, une mobilisation internationale exemplaire qui porte d’ores et déjà ses fruits
Enfin une cause qui a fait l’unanimité à l’échelle mondiale. Grâce à la mobilisation exemplaire et sans précédent de la communauté internationale au service de la protection de la couche d’ozone, la dégradation de cette couche qui nous protège contre les rayonnements ultraviolets du soleil a pu être stoppée.
Placée sous le signe « Gardons la tête froide et poursuivons nos efforts : le Protocole de Montréal », la journée internationale pour la protection de la couche d’ozone intervient cette année dans un contexte particulier marqué par le succès du Protocole de Montréal dans la protection de la couche d’ozone et sa contribution à la lutte contre le réchauffement climatique grâce à l’élimination de près de 100% des substances qui appauvrissent la couche d’ozone.
Cette journée se veut une occasion pour mettre en évidence les efforts menés pour la protection de la couche d’ozone et du climat dans le cadre du Protocole de Montréal, un bel exemple de réussite en matière de collaboration internationale et l’un des premiers traités à atteindre l’objectif d’une ratification universelle.
Il s’agit, également, d’un appel de ralliement pour poursuivre l’action commune et consolider la lutte internationale contre le réchauffement climatique.
En effet, l’abandon progressif des substances qui appauvrissent la couche d’ozone a non seulement aidé à la protéger pour les générations actuelles et futures mais a, également, contribué aux efforts déployés par la communauté internationale pour faire face aux changements climatiques.
Cet engagement infaillible de l’ensemble des pays du globe à travers des démarches concrètes a pu de manière significative atténuer les effets néfastes de ce fléau en évitant une quantité estimée à plus de 135 milliards de tonnes d’émissions de dioxyde de carbone entre 1990 et 2010.
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Dans le sillage de cet élan de mobilisation et ce front uni face aux changements climatiques, le Maroc a confirmé son engagement permanent en faveur de l’environnement et du développement durable et a marqué un tournant décisif dans les efforts mondiaux pour relever au plus vite les défis du réchauffement climatique.
Le Royaume a très tôt fait le choix de traduire en actions concrètes sa lutte contre le changement climatique, en ratifiant les conventions internationales et en adoptant tout un arsenal juridique pour que les engagements prennent une forme contraignante.
Depuis la tenue de la COP 22, le Maroc s’est inscrit dans une dynamique de réforme du cadre juridique applicable en matière d’environnement qui connaît une actualisation permanente dans le but de promouvoir le développement durable. Les dispositions de la constitution de 2011 sont la parfaite illustration de cette réforme. Avec la Stratégie nationale du développement durable 2030 qui préconise de renforcer le cadre institutionnel national du changement climatique par des mesures légales et réglementaires concrètes, conformément aux dispositions de la loi-cadre de l’environnement et du développement durable, le décret sur les déchets toxiques ainsi que l’élaboration et l’examen des textes d’application de la loi sur le littoral, le Maroc a créé une révolution en la matière, grâce à sa vision d’avant-garde et sa stratégie ambitieuse dans le domaine des énergies renouvelables qui a démontré son efficacité et sa pertinence.
Sans oublier la loi relative à la lutte contre la pollution de l’air qui prescrit la mise en place de toutes les mesures nécessaires pour contrôler la pollution atmosphérique, y compris des réseaux de contrôle de la qualité de l’air et de détection des sources de pollution fixes et mobiles, et la loi 77.15 portant interdiction de la fabrication, de l’importation, de l’exportation, de la commercialisation et de l’utilisation des sacs en matières plastiques.
La confirmation scientifique de l’appauvrissement de la couche d’ozone a conduit la communauté internationale à établir un mécanisme de coopération inédit. Compte tenu des progrès constants réalisés dans le cadre du Protocole, l’ancien secrétaire général des Nations unies Kofi Annan déclarait en 2003 que ce texte était « peut-être l’accord international le plus réussi« , un point de vue largement partagé au sein de la communauté internationale.
Ce Protocole est, aujourd’hui, en passe de contribuer davantage à la lutte contre le réchauffement climatique grâce à l’Amendement de Kigali qui entrera en vigueur le 1er janvier 2019 et qui devrait éviter une augmentation des températures à hauteur de 0,5 °C avant la fin du siècle tout en protégeant la couche d’ozone.