La Russie réfute les accusations sur l’interdiction d’accès de l’OIAC à Douma
La Russie a jugé lundi « sans fondement » les accusations selon lesquelles elle aurait entravé l’accès de la mission de l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques (OIAC) à la ville syrienne de Douma, où s’est produite une attaque chimique présumée.
« Nous considérons ces accusations comme sans fondement », a affirmé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, dans une déclaration à la presse. Lundi, le Royaume-Uni a affirmé que la Russie et la Syrie n’avaient pas encore autorisé l’accès à Douma à la mission de l’OIAC, arrivée en Syrie pour enquêter sur l’attaque présumée aux « gaz toxiques » qui a fait, selon des secouristes, des dizaines de morts à Douma.
>>Lire aussi : Réunion de l’OIAC sur l’attaque de Douma: arrivée des ambassadeurs russe et français
De son côté, l’ambassade britannique à La Haye a indiqué dans un tweet que « la Russie et la Syrie n’ont pas encore autorisé l’accès à Douma. Accès sans entrave essentiel. La Russie et la Syrie doivent coopérer » Par ailleurs, M. Peskov a souligné que « dès le début, la Russie a été catégoriquement contre des accusations ou jugements précipités et infondés » sur les éventuels auteurs de cette attaque « et s’est prononcée pour une enquête impartiale. Grand allié du régime syrien, la Russie s’est engagée à « ne pas s’ingérer » dans le travail de la mission de l’OIAC, officiellement invitée par les autorités de Damas qui nient avoir lancé, le 7 avril, une attaque chimique à Douma.