La SCT, un traitement prometteur contre la covid-19
La thérapie par cellules souches (SCT) constitue une option de traitement prometteuse pour les patients atteints du covid-19 qui représente actuellement un défi scientifique et médical majeur.
La SCT semble non seulement apporter un grand préventif pour éviter de contracter le covid-19 mais peut également être curative compte tenu de l’immunomodulation et de l’effet protecteur contre l’inflammation et la fibrose pulmonaire, a indiqué une nouvelle étude menée par un groupe de chercheurs marocains.
Il s’agit d’une étude rétrospective, évaluant les dossiers de 93 patients dont 43 ont bénéficié de la SCT à l’Hôpital universitaire international Cheikh Khalifa de Casablanca sur une période de trois ans entre 2019 et 2021, alors que les 50 patients restants n’ont pas bénéficié de la SCT.
Une enquête a été réalisée à l’aide d’un questionnaire lors d’entretiens individuels et comprenait des questions relatives au SCT : indications, effets secondaires et son efficacité subjective, ainsi que des questions concernant leur maladie covid-19, y compris la gravité et l’adoption des gestes barrières. Les données ont ensuite été analysées via des logiciels spécialisés.
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« Les 50 patients n’ayant pas bénéficié de la SCT et deux des patients l’ayant subie ont été contaminés par le SARS-CoV2« , fait savoir l’étude, ajoutant que parmi les patients infectés, 29 étaient présentaient des maladies chroniques.
Le SCT, par sa capacité à prévenir, limiter ou réparer les lésions tissulaires du corps humain, pourrait donc s’avérer être un candidat potentiel dans la lutte contre le covid-19, ce virus qui représente encore un mystère scientifique et médical, relève l’étude.
La SCT stimulerait la réponse immunitaire et offrirait une meilleure protection, et donc empêcherait la propagation de l’infection, fait observer la même source.
En effet, la SCT donne un nouvel espoir pour toutes les maladies considérées jusqu’ici comme incurables : du diabète aux néphropathies, en passant par les maladies dégénératives.
Les auteurs de l’étude relèvent de l’Université Mohammed VI des Sciences de la Santé, de la faculté de médecine de Casablanca, de l’Hôpital Universitaire International Cheikh Khalifa et de la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de l’Université Hassan II.
Avec MAP