La table-ronde de Genève, un pas important « pour l’avenir du Sahara » selon Kohler
La table-ronde au sujet du différend régional sur le Sahara marocain, qui a eu lieu mercredi et jeudi au Palais des Nations à Genève, est « un pas important vers un processus politique renouvelé pour l’avenir du Sahara », a affirmé l’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara, M. Horst Kohler, à l’issue cette rencontre.
«J’ai hâte d’inviter les délégations à une deuxième table ronde au premier trimestre de 2019», a affirmé M. Kohler devant la presse, en se disant convaincu qu »une solution pacifique à ce conflit est possible».
L’Envoyé personnel du secrétaire général de l’ONU pour le Sahara avait invité des délégations du Maroc, de l’Algérie, du polisario et de la Mauritanie à prendre part à une table ronde les 5 et 6 décembre à Genève, conformément à la résolution 2440 du Conseil de sécurité des Nations Unies.
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M. Kohler a félicité les délégations qui se sont «engagées ouvertement et dans le respect mutuel » dans cette table ronde, en rappelant que l’objectif de ce processus est de trouver « une solution juste, durable et mutuellement acceptable » à la question du Sahara. «Après nos discussions, il est clair pour moi que personne ne gagne à maintenir le statu quo », a-t-il dit, notant qu’ «il est dans l’intérêt de tous de résoudre ce conflit afin de créer un environnement propice à une forte croissance, à la création d’emplois et à une meilleure sécurité».
Les délégations ont convenu que l’Envoyé personnel les inviterait à une deuxième table ronde au premier trimestre de 2019, avait-il indiqué auparavant en donnant lecture devant la presse d’un communiqué à l’issue de la rencontre.
Les délégations qui «ont fait état des récents développements, abordé les questions régionales et discuté des prochaines étapes dans le processus politique pour le Sahara», ont, toutes, reconnu que « la coopération et l’intégration régionale, plutôt que la confrontation, étaient les meilleurs moyens de relever les nombreux et importants défis auxquels la région est confrontée », note le communiqué, relevant que «toutes les discussions se sont déroulées dans une atmosphère d’engagement sérieux, de franchise et de respect mutuel».
La délégation marocaine était conduite par M. Nasser Bourita, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale. Elle comprenait M. Omar Hilale, représentant permanent du Royaume auprès des Nations Unies à New York, M. Sidi Hamdi Ould Errachid, président de la région Laâyoune-Sakia El Hamra, M. Ynja Khattat, président de la région Dakhla-Oued Eddahab et Mme Fatima Adli, acteur associatif et membre du Conseil municipal de Smara.