La vision de SM le Roi a permis au Maroc de réaliser une croissance économique soutenue
La vision stratégique à long terme, définie par SM le Roi Mohammed VI, a permis au Maroc de réaliser une croissance économique soutenue dans différents domaines, a affirmé, vendredi à Diamniadio (près de Dakar), le ministre délégué auprès du ministre des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, chargé de la Coopération africaine, Mohcine Jazouli.
« La vision à long-terme définie par SM le Roi Mohammed IV, qui transcende les lois de finances, les gouvernements et les lois budgétaires a permis de fixer un cap pour le Maroc pour les cinquante prochaines années, conjugué à une approche de croissance socio-économique inclusive qui s’appuie sur des stratégies sectorielles dans certains domaines tels l’agriculture, la pêche, le tourisme, l’industrie, … « , a relevé M. Jazouli lors de son intervention à une conférence initiée sous le thème « Comment faire de l’investissement privé un moteur de la croissance économique et de la transformation structurelle ? », dans le cadre de la 3è édition de la Conférence internationale sur l’émergence de l’Afrique (CIEA).
Dans ce sens, a relevé M. Jazouli, le Maroc a oeuvré, en ce qui concerne l’industrie automobile, à attirer les grands industriels automobiles, ajoutant que l’usine Renault installée dans le nord du Maroc est l’une des plus grandes du genre de cette marque automobile dans le monde.
Pour ce qui est de l’industrie aéronautique, a-t-il poursuivi, le Maroc est devenu un acteur incontournable dans ce secteur « ce qui fait qu’aujourd’hui, il n’y a pas un avion qui vole sans une pièce aéronautique fabriquée au Maroc (câble, morceau de fuselage, ou même un tissu de siège…) ».
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« Une vision claire de SM le Roi qui transcende les calculs politiques, un écosystème qui tire l’ensemble de l’écosystème de l’entreprise locale marocaine et la création d’un environnement propice aux affaires », sont autant d’éléments qui expliquent les prouesses de l’économie marocaine ces dernières années, a-t-il noté.
« D’ailleurs, ce n’est pas par hasard, a-t-il dit, que le Maroc est passé, en une dizaine d’années, de la 100è à la 60è position au classement Doing business, à la faveur d’un ensemble de dispositifs fiscaux, juridiques et réglementaires », ajoutant que la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA), a permis au Maroc de passer d’un marché de 35 millions d’habitants à un marché d’un milliard de consommateurs.
S’agissant du retour en force du Royaume sur la scène continentale, le ministre délégué a fait savoir que « le Maroc s’est complètement ouvert ces dernières années sur le continent africain, d’où la création d’un ministère délégué chargé de la Coopération africaine », soulignant que le Souverain a effectué en quelques années une cinquantaine de visites dans une trentaine de pays africains, couronnées par la signature d’accords public-public et privé-privé.
Les travaux de la CIEA-2019, placée sous le thème « Emergence, secteur privé et inclusivité » et organisée conjointement par le gouvernement du Sénégal et le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), en partenariat avec la Banque Mondiale et la Banque Africaine de Développement ( BAD), enregistrent la participation de représentants d’institutions internationales et d’entreprises, des universitaires et experts.
La Conférence Internationale sur l’Emergence de l’Afrique, dont les deux premières éditions se sont tenues respectivement en 2015 puis 2017 à Abidjan, en Côte d’Ivoire, est une plateforme d’échange qui a été instituée avec pour principal objet : accompagner les dynamiques de transformations structurelles dans les pays émergents, en se basant sur une mutualisation des expertises et bonnes pratiques en la matière et en initiant des débats de fond pour une mise en oeuvre optimale des plans d’émergence.