Prison d’Oujda : L’administration réfute des allégations de violence
L’administration de la prison locale d’Oujda a réfuté les allégations infondées de la mère du détenu (B.H) concernant des « traces de coups et de blessures sur le visage de son fils« .
Dans une mise au point, publiée dimanche en réaction aux informations véhiculées dans un communiqué de la section d’une association qui prétend défendre les droits de l’Homme citant la mère du détenu (B.H), l’établissement pénitentiaire a fait savoir que « le détenu a été victime, le 29 mars 2024, d’une paralysie soudaine des membres inférieurs« , avant d’être transféré à un hôpital externe et soumis à une série d’examens médicaux, dont une Imagerie par résonance magnétique (IRM) et un électromyogramme ».
« L’état de santé du détenu est actuellement stable, dans l’attente des résultats du reste des tests, tout en sachant qu’il réside dans une chambre réservée aux personnes à besoins spécifiques« , a ajouté la même source, affirmant que les allégations de la mère du détenu au sujet de la présence de traces de coups et de blessures sur le visage de son fils sont « infondées ».
Contrairement à ces allégations, selon lesquelles le détenu aurait été victime d’agressions sexuelles par d’autres détenus occupant la même cellule que lui, « le concerné n’a jamais déposé de plainte à cet égard auprès de l’administration de l’établissement, sachant que le parquet compétent a ouvert une enquête à ce sujet, suite à une plainte de la mère« , a précisé l’administration.
D’après la même source, la mère du détenu, qui lui a rendu visite le 5 avril 2024, a été informée des détails de son état de santé et des soins médicaux dont il bénéficie aussi bien au sein de l’établissement qu’à l’extérieur, qualifiant de « mensonges » ses allégations selon lesquelles elle aurait été interdite de voir son fils lors de visites ultérieures.
La visite qu’elle a effectuée le 12 avril 2024 a coïncidé avec la période de l’Aid Al Fitr, alors que la note relative à cette fête a prévu d’autoriser l’entrée des paniers sans visites. De même, la mère du détenu n’était pas présente à l’heure fixée pour la visite suivante, le 19 avril 2024.
La visite du 26 avril, au cours de laquelle elle était accompagnée d’une avocate, a coïncidé avec le transfert de son fils à un hôpital externe. La mère a préféré quitter l’établissement quand on lui a demandé d’attendre le retour de son fils.
L’administration de la prison souligne qu' »elle accomplit son devoir comme il se doit en matière de prise en charge des pensionnaires de l’établissement, y compris en ce qui concerne la protection de leur intégrité physique et morale« .
Avec MAP