L’aérien et l’hôtellerie, victimes collatérales des JO de Paris

Les jeux Olympiques de Paris, qui auront lieu du 26 juillet au 11 août, ne feront pas que des heureux. Les secteurs de l’hôtellerie-restauration et le transport aérien seront sérieusement impactés, estime le journal « Le Figaro » de ce mardi.

Les professionnels de l’hôtellerie-restauration constatent des chiffres en-deçà des attentes, alors que les prévisions étaient optimistes, tandis que les établissements de type café seront plus impactés par les contraintes de déplacements dans la capitale où certains quartiers seront fermés car abritant des compétitions.

Selon l’office de tourisme de Paris cité par le journal, il y a eu en juin 10 % d’arrivées en moins dans la Ville Lumière de touristes venant de l’étranger. Le recul devrait monter à 15 % lors des trois premières semaines de juillet.

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S’agissant du transport aérien, Air France-KLM vient de tirer la sonnette d’alarme, notant que le trafic au départ et à destination de la capitale française est inférieur à celui attendu de et vers d’autres grandes villes européennes. Il s’agit, selon un communiqué de la compagnie cité par le journal, d’un « comportement significatif d’évitement de Paris attribuable aux JO« .

En outre, ajoute la même source, les Français réservent moins de vols internationaux que d’habitude au départ de la capitale et ont même décidé de reporter leur départ en vacances en avion après les Jeux, notant que cette situation a eu pour conséquence un impact négatif sur les recettes unitaires d’Air France de 160 et 180 millions d’euros pour la période comprise entre juin et août 2024.

La Compagnie assure, néanmoins, ne pas revoir le nombre de ses vols à la baisse car les JO n’ont pas d’impact sur les perspectives du groupe en matière de capacités.

Avec MAP

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