L’Algérie dégringole au classement Doing business 2018
L’Algérie a dégringolé au classement Doing business 2018 de la Banque mondiale, publié ce mardi, en se classant 166e sur 190 pays, soit un recul de 10 places par rapport au classement de 2017.
Selon ce classement, l’Algérie devance quatre pays en guerre : l’Irak (168e), la Syrie (174e), la Libye (185e) et le Yemen (186e).
«A la 21e place du classement général Doing Business, les Emirats arabes unis (EAU) sont les mieux classés des pays de la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA), devant Bahreïn (66e) et le Maroc (69e)», précise la Banque Mondiale dans un communiqué.
Le climat des affaires devient donc plus difficile en Algérie alors que la crise économique suite à la chute des cours de pétrole impose son amélioration. De la 156e place en 2017, le pays glisse de 10 rangs après la baisse de sa note dans l’obtention de permis de construire (58.89 contre 71.02 en 2017).
L’Algérie figure ainsi au 37e rang sur 51 pays africains jaugés par le Doing Business 2018. Le Rwanda, 41e, a réalisé un saut de 5 places pour se situer à la tête du continent dans ce classement tandis que la Tunisie a gagné 9 places pour se classer 77e.
«Doing Business 2018: Réformer pour créer des emplois» est une publication phare du Groupe de la Banque Mondiale et est la 15ème d’une série de rapports annuels mesurant les régulations favorables et défavorables à l’activité commerciale. Doing Business présente des indicateurs quantitatifs sur la réglementation des affaires ainsi que sur la protection des droits de propriété de 190 économies.
Doing Business mesure les réglementations concernant 11 domaines du cycle de vie d’une entreprise. Dix de ces domaines sont inclus dans le classement de cette année sur la facilité à faire des affaires : création d’entreprise, l’obtention d’un permis de construire, raccordement à l’électricité, transfert de propriété, obtention de prêts, protection des investisseurs minoritaires, paiement des impôts, commerce transfrontalier, exécution des contrats et règlement de l’insolvabilité.
Il mesure également la réglementation du marché du travail, ce qui n’est pas inclus dans le classement de cette année.