L’Algérie déverse sa litanie mensongère au CDH
La délégation marocaine participant aux travaux de la 46ème session du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU a mis à nu les allégations mensongères de l’Algérie sur la situation dans les provinces du sud du Royaume, relevant que ce pays, obsédé par le seul désir maladif de nuire aux intérêts du Maroc, verse dans le déni et les contrevérités fantaisistes.
Dans une vaine tentative de détourner l’attention sur les multiples et diverses interpellations formulées par l’ONU et des ONGs au sujet des violations massives des droits de l’homme en Algérie au cours de cette session du CDH, la délégation de ce pays a redoublé d’agressivité à l’égard du Maroc en s’attaquant au Royaume de manière directe ou insidieuse, une attitude provocatrice qui trahit, en outre, la grande fébrilité de l’Algérie face aux succès diplomatiques du Maroc.
Intervenant au titre du droit de réponse dans le cadre de l’examen du point 8 de la 46ème session du CDH, la délégation marocaine a dénoncé le comportement du Représentant de l’Algérie « qui, par manque de respect envers le Conseil, provoque des discussions inutiles et improductives et de surcroît n’ayant rien à voir avec l’ordre du jour ».
« Le Maroc exerce sa souveraineté sur ses provinces du sud et c’est une situation qui ne changera pas en dépit de l’inflation verbeuse, agressive et mensongère de l’ambassadeur de l’Algérie », a tenu à souligner Abdellah Boutadghart, représentant permanent adjoint à la mission permanente du Royaume à Genève.
« Il est difficile de comprendre l’attitude de cette délégation algérienne qui, motivée par le seul désir maladif de nuire aux intérêts du Royaume du Maroc, n’a de cesse de véhiculer de manière injustifiée et inappropriée, des mensonges et des allégations fallacieuses et infondées », a fait observer le diplomate marocain.
M. Boutadghart a indiqué que la délégation algérienne, qui est d’ailleurs isolée dans ses attaques contre le Maroc, fait montre d’une incompréhension totale, ou du moins, d’une lecture biaisée du principe de l’autodétermination.
Il a rappelé à cet égard que l’Algérie est en contradiction flagrante avec ce principe dans la mesure où ses dirigeants n’ont pas hésité à présenter en 2001, à l’Envoyé Personnel du Secrétaire Général, une proposition de partition des provinces concernées. A contrario, le Maroc a, en toute responsabilité et avec la sérénité et l’engagement qui s’imposent, toujours adopté une démarche constructive et entrepris une action diplomatique au diapason de la légalité internationale, a-t-il poursuivi.
Il a souligné, par ailleurs, que dans l’exercice de sa souveraineté sur ses provinces du sud, le Maroc développe de manière clairement constatée, des infrastructures structurantes, faisant de cette région un hub régional de développement socioéconomique, qui profite essentiellement à la population des provinces sahariennes, ainsi qu’à l’ensemble de la région.
Ce développement est l’expression la plus claire de l’exercice par les populations de leurs droits politiques, économiques, sociaux et culturels, puisque ces populations génèrent par elles-mêmes les fruits de ce développement, à travers leurs uniques représentants, démocratiquement élus, a-t-il noté.
Il a fait remarquer que les provinces du sud du Maroc « connaissent une situation stable et parfaitement normale, disposant d’une qualité de vie dont les standards dépassent de loin, la plupart de celles des provinces du pays qui se permet de nous attaquer ».
En guise de conclusion, il a invité le représentant de l’Algérie « à accorder tout l’intérêt et l’attention à ce qui se passe dans son pays et de répondre aux interpellations des dizaines d’ONGs intervenues lors de cette session, quant aux violations massives, consignées désormais dans les documents officiels du Conseil, au lieu de faire une fixation improductive et totalement déplacée sur le Maroc ».
Avec MAP