L’Algérie parmi les pays « non transparents » dans le monde
L’Algérie a été classée parmi les pays « non transparents » dans le monde à tous les niveaux, souligne le Département d’Etat américain dans son rapport 2017 sur la transparence budgétaire des gouvernements.
Dans ce rapport publié jeudi par les médias algériens, le Département d’Etat américain place l’Algérie parmi les pays qui « ne sont pas transparents ni sur le plan budgétaire et financier ni sur le plan fiscal ».
En termes de transparence, l’Algérie figure dans la même catégorie que l’Irak, le Mali, le Niger, le Nigeria, les Maldives, le Lesotho, le Laos, le Nicaragua, le Pakistan, le Soudan, le Yémen ou encore le Zimbabwe.
D’après le document, qui a procédé à l’évaluation de 140 gouvernements, l’Algérie « ne répond pas aux exigences minimales de transparence financière et fiscale ».
Au cours de la période d’examen, le gouvernement algérien n’a pas publié de proposition de budget exécutif ni de rapport de fin d’année dans un délai raisonnable.
« L’information limitée concernant les titres de créances était publiquement disponible. Mais elle n’était pas complète, notamment en ce qui concerne les allocations et les bénéfices des entreprises », relève-t-on dans ce rapport, qui évoque les dépenses effectuées en dehors du budget de loi de finances voté par le Parlement.
« Il s’agit notamment des enveloppes budgétaires distribuées aux wilayas lors des visites du Premier ministre », explique la même source.
Pour faire son évaluation, le Département d’Etat examine, entre autres, des processus d’attribution des marchés publics et des licences pour l’extraction des ressources naturelles.