L’Algérie profite de la crise pour augmenter ses exportations de gaz vers Israël

Dans un contexte de tensions croissantes dans la région, un pétrolier qui cherchait à charger du gaz naturel liquéfié à partir d’un terminal égyptien a été détourné vers l’Algérie en raison de l’arrêt d’un pipeline israélien transportant du gaz vers l’Égypte. Cette situation a conduit l’Algérie à augmenter ses exportations de gaz vers Israël et à prendre en charge les pertes économiques de l’Égypte.

Selon des analystes cités par Reuters, le pétrolier Sea Peak Catalonia, qui était initialement en route vers le terminal GNL d’Idku en Égypte, a modifié sa trajectoire et se dirige maintenant vers l’installation d’Arzew en Algérie. Cette décision a été prise en réponse à la fermeture du champ gazier israélien de Tamar par Chevron, en raison du conflit avec le Hamas. En conséquence, les exportations de gaz d’Israël vers l’Égypte via le gazoduc sous-marin de la Méditerranée orientale ont également été suspendues.

Cette situation a donc créé une opportunité pour l’Algérie, qui produit une quantité importante de gaz naturel. Le pays a décidé d’augmenter ses exportations de gaz vers Israël, afin de répondre à la demande en énergie du pays. Les analystes estiment que cette situation pourrait créer un précédent, permettant à l’Algérie de devenir un fournisseur régulier de gaz pour Israël à l’avenir.

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Néanmoins, cet arrangement soulève également des questions quant aux conséquences économiques pour l’Égypte. En effet, le pays recevait des revenus importants grâce aux exportations de gaz vers Israël. Pour compenser cette perte, l’Algérie a annoncé qu’elle dédommagerait l’Égypte pour ses exportations perdues vers Israël.

Cette décision de l’Algérie témoigne des conséquences économiques et géopolitiques des tensions entre Israël et le Hamas. Alors que les regards sont tournés vers Gaza, cette situation a des répercussions directes sur les flux d’énergie de la région. En augmentant ses exportations de gaz vers Israël et en dédommageant l’Égypte, l’Algérie cherche à capitaliser sur cette situation pour renforcer sa position dans le paysage énergétique régional.