Lancement d’un numéro Whatsapp pour inciter à apprendre le français dans le monde
L’Institut français, chargé de l’action culturelle extérieure de la France, a lancé lundi une vaste campagne mondiale pour attirer de nouveaux apprenants de la langue, avec notamment un numéro Whatsapp pour cibler particulièrement des jeunes dans des dizaines de pays.
Jusqu’au 2 octobre, les habitants de 34 pays comme le Maroc, le Mali ou le Brésil pourront être mis en relation avec un francophone de leur pays pour échanger autour de la langue française.
Il leur suffit pour cela d’envoyer un message à un numéro unique (+33 6 99 82 13 75) où une personne francophone engagera la conversation, par écrit, audio ou vidéo.
« On a ciblé les 18-25 ans. L’idée c’est de faire venir les jeunes à la porte physique ou digitale des centres de langue », a déclaré le directeur de l’Institut français, Erol Ok, lors d’une conférence de presse.
« C’est une manière de montrer que le français est une langue moderne, vivante, d’aujourd’hui et c’est aussi une manière assez franche et directe de parler au public » a-t-il ajouté.
L’Institut français qui s’appuie sur son réseau de 137 antennes dans le monde veut mettre en avant le fait que le français est une « langue utile », tant pour les études, que pour le parcours professionnel ou même les voyages.
« L’objet ce n’est pas de se comparer à l’anglais mais bien de considérer que le français est une valeur ajoutée dans une carrière, un parcours », résume Judith Roze, directrice de la langue française à l’Institut.
Cette initiative s’inscrit dans une campagne plus large de promotion du français où plusieurs personnalités racontent leur relation particulière avec cette langue.
La chanteuse britannique Jane Birkin, la célèbre artiste rwandaise Nirere Shanel ou encore la comédienne irakienne Tamara Al Saadi font partie des têtes d’affiches engagés dans la campagne.
« Quand je suis arrivée en France, j’étais allée voir un atelier de théâtre d’une de mes copines à l’école. Je ne parlais pas très bien le français à l’époque. Et tout d’un coup, j’ai vu qu’il y avait un métier qui existait où on était payé pour jouer et j’ai eu envie de faire ça », confie Tamara Al-Saadi, dans une courte vidéo pour promouvoir la campagne.
Avec AFP