L’Arménie et la CEA signent un protocole pour faire progresser le développement intelligent de l’Afrique
La Commission économique Unies pour l’Afrique (CEA) et l’Arménie ont récemment signé un protocole qui vise à unir les efforts de la CEA et de la Fondation de la pépinière d’entreprises (EIF) pour promouvoir le concept de développement intelligent pour aider l’Afrique dans la mise en œuvre de l’Agenda 2030 pour le développement durable et l’Agenda 2063 de l’Afrique.
Le Directeur par intérim de la Division des publications, des conférences, de la gestion des connaissances et des TIC (PCKMD), Almoustapha Amadou Cissé, a signé ledit protocole au nom de la CEA, tandis que le Directeur, Bagrat Yengibaryan, a signé pour l’EIF.
La signature a eu lieu pendant la Semaine arménienne de l’ingénierie, qui a rassemblé plus de 500 participants issus du Gouvernement, de scientifiques et de chercheurs, d’organisations éducatives, de jeunes entreprises et de sociétés d’ingénierie développées du monde entier.
La signature fait suite à une visite récente en Bosnie-Herzégovine et en Éthiopie du Ministre arménien des affaires étrangères, Zohrab Mnatsakanyan.
Le Ministre des affaires étrangères a discuté avec la CEA des domaines d’intérêt pour une coopération potentielle, notamment dans les domaines de l’identification numérique, du commerce numérique et de l’économie numérique ; du renforcement de la capacité de la CEA en matière de collecte de données ; de la promotion de l’innovation interne, ainsi que de l’appui extérieur au programme de développement de l’Afrique ; des travaux de recherche sur les politiques et activités avec les universités dans le domaine du génie biométrique ; de l’appui au développement des processus de paiement en ligne et des droits de propriété intellectuelle en ligne.
« L’Université d’Addis-Abeba et l’EIF ont signé un protocole, suivi de discussions approfondies qui ont abouti à un plan d’action de coopération. Les efforts décrits visent à mettre en œuvre conjointement le programme national de laboratoires d’ingénierie qui connaît un succès en Arménie, la formation d’un écosystème de jeunes entreprises d’ingénierie et la recherche commune », déclare M. Cissé.
Il dit que la Semaine arménienne de l’ingénierie est une excellente occasion de signer le protocole et d’élaborer des plans d’action.
L’Arménie, ancienne république soviétique située dans la région montagneuse du Caucase entre l’Asie et l’Europe, est une plaque tournante pour le développement de logiciels, l’informatique industrielle, l’électronique et la production de semi-conducteurs. Son secteur des technologies de l’information et de la communication joue un rôle important dans l’économie du pays en raison de la force de travail concurrentielle, de sa part dans le PIB, de la croissance constante du nombre d’entreprises et du chiffre d’affaires total.
En l’absence de ressources naturelles, le Gouvernement arménien s’intéresse de près au concept d’innovation et de développement des ressources humaines dans son programme de révolution économique, créant ainsi des conditions optimales permettant aux populations de tirer parti de leurs capacités de production par la recherche et le développement, indique M. Mnatsakanyan.