L’autopsie médicale a confirmé que le décès d’un ancien médecin militaire aux urgences à Tanger était « naturel »
Le procureur général du Roi près la Cour d’appel de Tanger a annoncé, mercredi, que l’autopsie médicale a confirmé que le décès d’un ancien médecin militaire au service des urgences à Tanger était « naturel« .
Dans un communiqué, la même source a précisé que l’autopsie médicale a également conclu qu' »il n’y avait aucune trace de violence ni d’hématomes sur le corps du défunt » et que la cause du décès était provoquée par « un infarctus du myocarde dû à une sténose de l’artère coronaire gauche, qui a résulté d’une hémorragie gastrique causée par de multiples inflammations ulcéreuses« .
Le communiqué a ajouté que sur la base de ce qui a circulé sur certains réseaux sociaux concernant les circonstances du décès d’un ancien médecin militaire à Tanger, le procureur général du Roi près la Cour d’appel de cette ville a, immédiatement après avoir reçu le 12 novembre 2023 une notification des services de police faisant état du décès d’une personne, dont l’identité complète n’est pas connue, ordonné au service préfectoral de la police judiciaire de Tanger d’enquêter sur les circonstances de ce décès, de déterminer l’identité de la personne décédée et d’établir un contact avec sa famille pour l’identifier.
Le procureur général a relevé que le Service de diagnostic biométrique relevant de l’Institut des sciences forensiques de la Direction Générale de la Sûreté Nationale a été chargé de mener les enquêtes de diagnostic nécessaires.
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La même source a précisé qu’il a été décidé également d’accorder l’autorisation pour le prélèvement d’échantillons ADN de la salive du défunt dans le but de réaliser les correspondances génétiques nécessaires pour déterminer son identité, ce qui a conduit à l’identification du défunt qui s’appelait de son vivant Mourad Seghir, un Marocain natif de Tanger le 04/09/1968.
Parallèlement, a ajouté le communiqué, une autopsie médicale a été confiée à une commission médicale tripartite pour déterminer les causes du décès du défunt, qui a conclu que la mort, qui était « naturelle », est provoquée par « un infarctus du myocarde dû à une sténose de l’artère coronaire gauche, qui a résulté d’une hémorragie gastrique causée par de multiples inflammations ulcéreuses ».
Les résultats de l’autopsie ont aussi fait état d’une absence de toute trace de violence ou de contusions sur le corps du défunt, a poursuivi le communiqué.
Et pour approfondir l’enquête, a ajouté la même source, le staff administratif et le médecin qui a suivi son état de santé ont été auditionnés, indiquant que le défunt a été admis le 11 novembre 2023 alors qu’il se trouvait dans un état critique en raison d’une insuffisance respiratoire, ce qui avait nécessité son admission dans la salle d’oxygène des urgences, avant d’être transféré en salle de décochage où il a rendu l’âme malgré les efforts du staff médical de permanence.
Afin de déterminer toutes les circonstances du décès du défunt, tous les témoins qui l’ont vu ou examiné ont été également entendus, a ajouté le communiqué, qui a relevé qu’il a été constaté que le défunt avait été transféré au même établissement hospitalier à bord d’une ambulance de la protection civile le 8 novembre 2023, alors qu’il était dans un état de santé dégradé après avoir été trouvé sur la voie publique.
Le procureur général a indiqué que l’intéressé a bénéficié d’un traitement par oxygénothérapie ayant permis l’amélioration de son état de santé avant de quitter l’établissement hospitalier sans fournir des détails sur son identité dans le registre hospitalier, chose qui a été confirmée par les agents de la protection civile chargés de son évacuation à cette date.
Le procureur général a relevé qu’après avoir entendu la sœur du défunt et l’achèvement des opérations d’identification nécessaires, une autorisation a été accordée pour remettre la dépouille du défunt à sa famille, qui a entamé les procédures d’inhumation le 1er décembre 2023, faisant savoir que l’enquête est toujours en cours concernant cette affaire.
Avec MAP