Le bilan des victimes du raid américain sur Bagdad revu à la hausse : 10 morts
Le bilan du raid américain qui a visé, tôt vendredi, le convoi d’un haut gradé du Corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran près de l’aéroport international de Bagdad est passé à dix morts, ont annoncé des sources sécuritaires irakiennes.
Citées par les médias locaux, ces sources rapportent qu’en plus du général Qassem Soleimani, chef de la force Qods du Corps des gardiens de la révolution islamique d’Iran, et d’Abu Mahdi al-Mohandes, le haut commandant d’une force paramilitaire irakienne, plusieurs autres personnalités iraniennes et irakiennes ont trouvé la mort.
Parmi les victimes figurent les gendres de Soleimani et d’Imad Moughniyah, un dirigeant du Hezbollah libanais, tué lors d’une frappe aérienne israélienne sur le territoire syrien en 2008, ainsi qu’Abu Mahdi al-Muhandis, commandant du Comité de mobilisation populaire.
Suite à ce raid, les autorités irakiennes ont adopté des mesures de sécurité renforcées dans la capitale irakienne.
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Les forces de sécurité ont adopté des mesures de sécurité strictes dans la capitale et aux entrées et sorties de la zone verte », a fait savoir un responsable de la police locale, précisant que les mesures de sécurité ont été renforcées près de l’ambassade américaine « pour répondre à toute urgence ».
Washington accuse les brigades irakiennes du « Hezbollah » d’être derrière une attaque de missiles qui a visé une base dans le nord de l’Irak et tué un entrepreneur américain.
Dimanche dernier, l’armée américaine a frappé plusieurs bases des ces brigades, tuant 25 combattants de la faction pro-iranienne.
Quelques jours plus tard, les partisans d’une milice irakienne soutenue par l’Iran ont tenté de prendre d’assaut l’ambassade américaine à Bagdad pour dénoncer les frappes.
La mort de Soleimani et du commandant irakien marquera probablement le début d’un nouveau chapitre dangereux dans la rivalité entre les États-Unis et l’Iran.