Le Brésil approuve les essais d’un quatrième vaccin contre le COVID-19
L’Agence nationale brésilienne de surveillance de la santé (Anvisa) a annoncé, mardi, avoir autorisé les essais cliniques d’un quatrième vaccin contre le coronavirus, développé par le groupe Johnson & Johnson.
L’organisme publique a souligné dans un communiqué avoir autorisé les tests de troisième phase de l’antigène « Ad26.COV2.S », développé par la société pharmaceutique belge Janssen Pharmaceuticals, du groupe Johnson & Johnson, et qui devrait être administré à 7.000 volontaires de plus de 18 ans dans sept États brésiliens.
Anvisa n’a pas précisé quand débuteraient les tests de ce qui sera le quatrième vaccin expérimenté dans le pays, mais a assuré qu' »ils seront conduits graduellement ».
L’agence a indiqué que le début des essais cliniques sur les patients dépendra de l’approbation du Conseil national d’éthique de la recherche (Conep) et de l’Organisation interne des chercheurs pour le recrutement des volontaires.
Le Brésil est le deuxième pays le plus touché au monde par la pandémie du coronavirus, derrière les États-Unis.
Face à cette situation, Anvisa a indiqué avoir adopté des « stratégies » pour accélérer l’analyse et les décisions sur tout processus pouvant aider à faire face au COVID-19.
Le Brésil participe déjà aux essais de trois autres vaccins qui en sont à la troisième et dernière étape des tests visant à vérifier l’efficacité et l’innocuité du médicament, c’est-à-dire s’il est capable de protéger les individus avec le minimum d’effets indésirables.
Le 2 juin, Anvisa a autorisé l’essai du vaccin développé par l’Université britannique d’Oxford et la société pharmaceutique AstraZeneca et a donné, un mois plus tard, le feu vert pour les tests de la formule issue du laboratoire chinois Sinovac.
La société allemande BioNTech et la société pharmaceutique américaine Pfizer ont également commencé leurs expérimentations.
À ces quatre vaccins, il est prévu d’ajouter le vaccin russe Spoutnik V, et deux autres développés par la Chine, mais qui n’ont pas encore reçu l’aval du régulateur brésilien.