Le CNESTEN offre une formation sur le carbone bleu au profit de 36 professionnels africains
Le Centre National de l’Energie, des Sciences et des Techniques Nucléaires (CNESTEN) organise, du 25 au 29 septembre courant, au Centre d’Études Nucléaires de la Maâmora, un cours régional sur le carbone bleu au profit de 36 professionnels africains.
Organisé en partenariat avec l’Agence Internationale de l‘Énergie Atomique (AIEA), ce cours régional, qui s’inscrit dans le cadre de l’accord régional de coopération pour l’Afrique sur la recherche, le développement et la formation dans le domaine de la science et de la technologie nucléaires (AFRA), est axé sur les processus de conception, d’échantillonnage, de prétraitement des échantillons et de datation des sédiments, indique un communiqué du CNESTEN.
Ce cours vise à fournir une formation sur la thématique du « Carbone Bleu », en mettant particulièrement l’accent sur l’usage des techniques nucléaires et isotopiques pour évaluer la capacité des écosystèmes côtiers à agir en tant que puits de carbone, précise-t-on.
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Cet événement réunit des experts de l’AIEA et du CNESTEN, ajoute la même source, soulignant également la participation de 36 professionnels provenant de 15 pays africains, à savoir l’Afrique du Sud, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, Djibouti, le Ghana, le Kenya, le Liberia, la Mauritanie, l’île Maurice, le Sénégal, les Seychelles, le Soudan, la Tanzanie, le Togo, la Tunisie, en plus du Maroc.
A cet effet, le CNESTEN dit partager son expérience avec les institutions similaires des pays de la région d’Afrique et met à leur disposition les infrastructures et laboratoires d’analyse, notamment ceux qui disposent de l’accréditation selon le référentiel ISO 17025.
L’organisation de cette formation confirme le rôle important que joue le CNESTEN et son fort positionnement à l’échelle régionale dans l’utilisation des techniques nucléaires et isotopiques dans le domaine de la protection de l’environnement, un domaine pour lequel le Centre est reconnu en tant que centre de collaboration international par l’AIEA, conclut le communiqué.
Avec MAP