Le Conseil des droits de l’homme tient sa 48ème session
Le Conseil des droits de l’homme (CDH) de l’ONU entame lundi, depuis Genève, sa 48ème session ordinaire, dont les travaux se dérouleront essentiellement de manière virtuelle, en raison des restrictions imposées par le COVID-19.
Cette session qui se poursuivra jusqu’au 8 octobre, s’ouvrira sous la présidence de Mme Nazhat Shameem Khan, présidente du Conseil des droits de l’homme et Représentante permanente des Fidji auprès de l’Office des Nations Unies à Genève.
Durant les quatre semaines de la session, le Conseil examinera quelque quatre-vingt-dix rapports présentés par des experts des droits de l’homme et autres organes d’enquête concernant de nombreux thèmes et intéressant la situation des droits de l’homme dans près de quarante pays, selon un communiqué du Haut commissariat pour les droits de l’homme. Au total, le Conseil tiendra plus de trente débats interactifs avec des titulaires de mandats.
Mme Michelle Bachelet, Haute-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, présentera son rapport annuel au premier jour de la session – le débat général sur le rapport annuel de Mme Bachelet commencera mardi, pour s’achever le 15 septembre.
Tout au long de la session, le Conseil tiendra plusieurs réunions-débats, successivement consacrées aux mesures coercitives unilatérales (16 septembre), à l’intégration d’une perspective de genre (27 septembre), aux droits des peuples autochtones (28 septembre), à l’aggravation des inégalités due à la pandémie de COVID-19 (28 septembre également), à la mise en œuvre de la Déclaration des Nations Unies sur l’éducation et la formation aux droits de l’homme (29 septembre), et à la protection des droits de l’homme dans le contexte de manifestations pacifiques (29 septembre également).
Durant cette session, et s’agissant des situations de pays, le Conseil sera saisi, le 13 septembre, de rapports ou comptes rendus oraux de la Haute-Commissaire et du Secrétaire général des Nations Unies concernant l’Afghanistan, le Nicaragua et Sri Lanka. Il tiendra le même jour un dialogue sur la situation des droits de l’homme dans la région du Tigré en Éthiopie. Un dialogue renforcé avec le Groupe d’éminents experts internationaux et régionaux sur le Yémen aura lieu le lendemain, 14 septembre.
La situation au Myanmar sera abordée le 13 septembre lors d’un dialogue avec le Mécanisme d’enquête indépendant pour le Myanmar, ainsi que le 22 septembre avec une mise à jour orale du Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme dans ce pays, et le 23 septembre, avec un rapport écrit de la Haute-Commissaire.
Concernant la Syrie, le Conseil examinera le 23 septembre un rapport de la Commission d’enquête internationale indépendante sur la République arabe syrienne, avant d’entendre, le lendemain, un compte rendu oral de la Haute-Commissaire sur l’ampleur des pertes civiles dans ce pays.
Pour ce qui concerne la situation au Bélarus, le Conseil sera saisi le 24 septembre d’un compte rendu oral intermédiaire de la Haute-Commissaire. À la même séance, il examinera un rapport de la Mission internationale indépendante d’établissement des faits sur la République bolivarienne du Venezuela.
S’agissant de la coopération technique et du renforcement des capacités, le Conseil sera saisi, pendant la dernière semaine de la session, de rapports ou mises à jour orales concernant l’Ukraine (5 octobre) ; la République démocratique du Congo, avec l’examen du rapport final de l’équipe d’experts internationaux sur la situation au Kasaï (5 octobre), et le Cambodge, avec la présentation de rapports du Secrétaire général (7 octobre) et du Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’homme dans ce pays (6 octobre).
Le 6 octobre, le Conseil se penchera sur l’assistance technique et le renforcement des capacités pour le Soudan et le Soudan du Sud dans le cadre de deux dialogues renforcés. Auparavant, le 23 septembre, le Conseil aura entendu un compte rendu de la Commission des droits de l’homme au Soudan du Sud.
Toujours en lien avec la coopération technique, d’autres rapports et comptes rendus de la Haute-Commissaire et du Secrétaire général seront examinés le 7 octobre concernant la Géorgie, les Philippines et le Yémen. Le dialogue avec l’Expert indépendant sur la République centrafricaine aura lieu le même jour, ainsi que le dialogue avec la Mission indépendante d’établissement des faits chargée d’enquêter sur les violations des droits de l’homme en Libye.
Le conseil examinera de même la lutte contre le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l’intolérance.
Pendant les deux premières semaines de la session, le Conseil sera saisi de rapports préparés à sa demande par les experts (rapporteurs spéciaux, experts indépendants et groupes de travail) auxquels il a confié des mandats portant sur des variés.
Dans le cadre de l’Examen périodique universel (EPU), le Conseil examinera en outre les rapports issus des travaux menés par son Groupe de travail chargé de l’EPU portant sur quinze pays.
Avec MAP