Le »convoi de la liberté’’ interdit d’accès à Bruxelles
Le « convoi de la liberté », mouvement de protestation contre les restrictions sanitaires attendu lundi prochain à Bruxelles, se verra interdire l’accès à la capitale belge et européenne, ont annoncé jeudi les autorités bruxelloises et fédérales.
Via leurs cabinets respectifs, la ministre de l’intérieur, Annelies Verlinden, le ministre-président bruxellois, Rudi Vervoort, et le bourgmestre (maire) de la Ville de Bruxelles, Philippe Close, ont indiqué qu’ils mettaient les moyens fédéraux, régionaux et locaux en place pour empêcher le blocage de la Région de Bruxelles-capitale.
Plusieurs appels ont été lancés pour organiser, dans les capitales européennes, des « convois de la liberté » inspirés d’un mouvement de camionneurs lancé au Canada pour protester contre les mesures sanitaires.
Jeudi, en début de matinée, la préfecture de Paris a annoncé leur interdiction dans la capitale française où un convoi était annoncé à partir de vendredi. A Bruxelles, un appel au ralliement a été lancé. On évoque plutôt la journée de lundi, le 14 février.
Mais les autorités compétentes ont indiqué dès jeudi que l’accès à la capitale belge serait également interdit.
« Afin de faire face au convoi de la liberté qui n’a à ce jour pas fait l’objet d’une autorisation de manifester car aucune demande n’a été envoyée, la ministre de l’intérieur Annelies Verlinden, le ministre-président Rudi Vervoort et le bourgmestre de Bruxelles, Philippe Close, mettent les moyens fédéraux, régionaux et locaux en place pour empêcher le blocage de la Région de Bruxelles-capitale », ont-ils précisé dans un communiqué commun.
Selon eux, la police fédérale contrôlera, sur les grands axes en direction de Bruxelles, les véhicules qui viennent pour manifester en Belgique. La Région bruxelloise et la Ville de Bruxelles prendront des arrêtés d’interdiction de manifester avec des camions sur leur territoire.
En pratique, les zones de police de la capitale avec l’aide de la police fédérale dévieront les camions qui viendraient vers la capitale malgré l’interdiction.
« Cette collaboration entre les trois niveaux de pouvoir vise à impacter le moins possible l’ordre public dans la capitale », indique encore le communiqué.
Les services concernés se réunissent, sous la coordination de la ministre de l’Intérieur, Annelies Verlinden, pour aborder l’approche à adopter.
Avec MAP