Le défi du patriotisme ou quand certains de nos dirigeants oublient d’aimer leur pays
CE QUE JE PENSE
Depuis son accession au trône, Sa Majesté le Roi Mohammed VI s’est imposé comme un véritable architecte du Maroc moderne, élevant avec une précision remarquable les fondations d’un développement ambitieux et durable pour la nation.
Chaque discours Royal résonne tel un guide magistral, une feuille de route visionnaire, où chaque mot éclaire avec clarté les objectifs novateurs à atteindre. Sous l’impulsion du Souverain, le Maroc a vu s’esquisser les contours d’un avenir rayonnant, où la modernité s’embrasse avec la prospérité. Pourtant, un contraste saisissant et inquiétant demeure : face à la majestueuse Vision Royale, riche d’audace et de prospective, un décalage préoccupant persiste : les limites d’une exécution parfois défaillante, là où certains responsables peinent à insuffler la vitalité nécessaire pour transformer cette ambition en réalité tangible.
Une dynamique Royale en quête de leaders à la hauteur
Les réformes magistralement orchestrées par Sa Majesté Mohammed VI, depuis plus de deux décennies, ont propulsé le Maroc sur une trajectoire d’essor remarquable, s’illustrant dans des secteurs aussi stratégiques que les infrastructures, l’énergie renouvelable, et la diplomatie. Cependant, derrière ces avancées éclatantes, se profile une ombre inquiétante : le rythme effréné des réformes impulsées par le Souverain se heurte trop souvent à la lenteur de certains responsables, incapables d’épouser l’ambition Royale avec la vigueur nécessaire. Le constat est implacable : l’élan visionnaire de Sa Majesté surpasse, de loin, la cadence de ceux qui devraient incarner et concrétiser cette noble Vision. Cette situation met cruellement en exergue une question cruciale : nos dirigeants sont-ils vraiment à la hauteur, en termes de patriotisme et d’engagement, pour accomplir la mission qui leur est confiée ?
Au cœur de cette interrogation réside la question fondamentale du patriotisme des responsables marocains. Dans un monde de plus en plus interconnecté et complexe, la loyauté envers la patrie et un engagement désintéressé doivent être les pierres angulaires de ceux qui portent la responsabilité d’orienter le Maroc vers un avenir radieux. Malheureusement, ces valeurs essentielles sont trop souvent reléguées au second plan, éclipsées par des intérêts personnels ou partisans. N’est-il donc pas temps de réviser les critères de sélection de nos dirigeants ? Au-delà des compétences techniques ou d’une expérience administrative avérée, c’est aussi l’amour profond pour le Maroc, un patriotisme sincère et inébranlable, qui doit guider la sélection de ceux qui auront le privilège et le devoir de conduire notre nation vers les sommets.
Patriotisme et intégrité : Les piliers d’une gouvernance réussie
Ce patriotisme dépasse le simple sentiment pour devenir une énergie vitale, une force irrésistible qui pousse à dépasser les intérêts égoïstes, pour se dévouer pleinement au service de la nation. Dans un monde de plus en plus complexe, où la compétition internationale s’intensifie, le Maroc ne peut se permettre de compter parmi ses responsables ceux qui manquent de cette passion ardente pour leur pays. Les responsables marocains, quel que soit leur rang, devraient incarner ces valeurs en plaçant le service du Maroc au-dessus de toute autre considération. Toutefois, la réalité est parfois bien différente. Les affaires de corruption, les retards chroniques dans la mise en œuvre des projets, et l’inefficacité administrative sont autant de signes alarmants d’un patriotisme vacillant, ou d’une compréhension superficielle de ce que signifie véritablement servir son pays.
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L’intégrité, quant à elle, est indissociable du patriotisme. Un véritable patriote est avant tout un homme ou une femme intègre, pour qui le bien commun prévaut sur les intérêts personnels. Et le Maroc a besoin de dirigeants qui inscrivent l’intérêt national au cœur de leur engagement. Des leaders pour qui la transparence et la redevabilité ne sont pas de simples slogans, mais les principes directeurs de leur action. Prenons un exemple concret : la gestion des grands projets d’infrastructures, symboles du Maroc de demain, est trop souvent entachée de retards ou d’exécutions médiocres. Ces défaillances ne sont pas dues à un manque de moyens, mais plutôt à l’absence de cette flamme patriotique qui devrait animer chaque responsable. Un dirigeant véritablement engagé ne compterait ni ses heures ni ses efforts pour garantir que chaque projet soit mené à bien dans les meilleures conditions. Il comprendrait que son rôle dépasse de loin la simple gestion administrative, car il s’agit d’une mission sacrée : celle de bâtir l’avenir de la nation.
En plus, le patriotisme, c’est aussi la transparence et l’intégrité. Trop souvent, les affaires de corruption ternissent l’image de notre administration et freinent le développement du pays. Comment peut-on espérer suivre la Vision Royale lorsque certains responsables ne pensent qu’à se servir au lieu de servir la nation ? La lutte contre ces fléaux doit être sans relâche, car ils touchent au cœur de ce qui devrait être la motivation première de tout responsable : l’amour du Maroc.
À l’inverse, un exemple éclatant de ce patriotisme peut être observé dans la gestion de la pandémie de Covid-19. Sous l’impulsion de Sa Majesté, le Maroc a su mobiliser ses ressources pour orchestrer une campagne de vaccination exemplaire, faisant du Royaume l’un des premiers pays africains à vacciner massivement sa population. Ce succès est le fruit d’une coordination harmonieuse entre des responsables animés par un sens profond du devoir et un amour indéfectible pour leur pays, leur permettant ainsi de surmonter de nombreux obstacles.
L’Éducation, les médias et la société civile : Les piliers oubliés d’une gouvernance à la hauteur
Pour imprégner les futurs responsables d’un patriotisme authentique et pérenne, il est impératif de repenser en profondeur notre système éducatif et de formation. Les écoles, les universités, et les instituts doivent impérativement intégrer dans leurs cursus des enseignements dédiés au service public, à l’éthique, et à la responsabilité citoyenne. Il ne suffit plus de former des élites dotées de compétences techniques ; il est tout aussi crucial de leur inculquer une conscience aiguë de leur devoir envers la nation.
Aussi les générations montantes, appelées à devenir les dirigeants de demain, doivent-elles être préparées à assumer des responsabilités de pouvoir, mais aussi à le faire avec un engagement profond envers le bien commun. Les modèles à suivre sont nombreux, tant au niveau national qu’international. À cet égard, l’exemple de Singapour est particulièrement instructif. Ce pays a su transformer son administration en une entité à la fois efficace et profondément patriotique, grâce à une culture de la méritocratie et du service public, solidement ancrée dès la formation des élites. Ce modèle pourrait inspirer le Maroc dans sa quête d’une administration capable de relever les défis de demain.
Par ailleurs, les médias et la société civile jouent également un rôle déterminant dans la promotion du patriotisme et de l’intégrité chez les responsables publics. Les journalistes, à travers leurs enquêtes et analyses, ont pour mission de mettre en lumière les réussites autant que les échecs, de valoriser les bonnes pratiques tout en dénonçant les dérives. Ils se doivent d’être les gardiens de l’éthique publique, en scrutant et en révélant les comportements déviants, tout en célébrant les exemples de dévouement au service de la nation. La société civile, quant à elle, doit exercer une vigilance constante pour que les responsables rendent des comptes. Les citoyens, en tant qu’électeurs et contributeurs, ont le droit légitime d’exiger de leurs dirigeants un engagement total envers le pays. Ce contrôle citoyen est indispensable pour garantir que les valeurs de patriotisme et d’intégrité ne restent pas de simples concepts, mais qu’elles soient effectivement mises en pratique.
Nécessité impérieuse pour l’avenir du Maroc
Force est de souligner que le Maroc se trouve face à des défis majeurs, qu’ils soient économiques, sociaux ou environnementaux, exigeant une mobilisation totale des forces vives de la nation. Cependant, cette mobilisation ne pourra porter ses fruits que si elle s’appuie sur un patriotisme sincère et un sens aigu du devoir chez ceux qui ont la responsabilité de guider notre pays.
Faut-il rappeler qu’à travers ses discours empreints de Vision, Sa Majesté le Roi continue de dessiner, avec clarté et détermination, le chemin du développement pour le Maroc ? Il incombe désormais aux responsables de se hisser à la hauteur de cette ambition Royale, en incarnant les valeurs de patriotisme, d’intégrité, et d’un engagement sans faille au service de la nation. Le Maroc a besoin de leaders qui, animés par un amour profond pour leur patrie, sauront transformer les aspirations Royales en réalisations concrètes, assurant ainsi le rayonnement du Royaume sur la scène internationale et répondant aux attentes du peuple.
Il est également crucial de saisir que le patriotisme ne doit pas se réduire à un simple sentiment individuel. Il doit être institutionnalisé, ancré dans les processus de gouvernance et d’évaluation des performances. Il est impératif de mettre en place des mécanismes rigoureux pour identifier, encourager et promouvoir les responsables qui incarnent ces valeurs essentielles. Le Maroc de demain se bâtira grâce à des femmes et des hommes qui, au-delà de leurs compétences, porteront leur pays dans leur cœur. C’est uniquement à cette condition que le Royaume pourra relever les défis qui se profilent, et continuer à avancer sur la voie d’un développement durable et inclusif, tel que souhaité par Sa Majesté le Roi Mohammed VI.