Le directeur général de l’OIM appelle les pays européens à soutenir les Nations Unies pour l’adoption du pacte de Marrakech sur la migration

Le directeur général de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Antonio Vitorino, a souligné qu' »il est de l’intérêt des pays européens de soutenir les Nations Unies pour l’adoption du pacte mondial sur la migration en décembre prochain à Marrakech ».

Intervenant lors d’une séance sur la migration organisée dans le cadre de la 4ème session du « Dialogue de la Méditerranée » (Med 2018) qui a clos ses travaux, samedi à Rome, M. Vitorino a relevé que le pacte de Marrakech « permettra aux pays européens qui sont divisés sur le plan politique de parvenir à un compromis au sujet de la migration ».

Il a fait part, dans ce sens, de sa conviction que le pacte « sera soutenu par la majorité », notant que « sa mise en oeuvre et l’exécution de ses objectifs est une responsabilité qui incombe aux pays membres des Nations Unies ».

Il a, en outre, émis le souhait que « les Européens puissent aplanir leurs différends et dépasser leurs divergences pour parler d’une seule voix », soulignant que les pays européens assument une responsabilité commune à l’égard des migrants.

→ Lire aussi : L’adoption du Pacte de Marrakech, une occasion pour la réalisation d’une gouvernance globale de la question migratoire

De son côté, le ministre maltais des affaires étrangères, Carmelo Abela, s’est félicité de l’organisation prochaine d’une conférence mondiale sur la migration à Marrakech, mettant l’accent sur l’importance de soutenir les efforts des Nations Unies pour l’adoption d’un pacte mondial fédérant les efforts de la communauté internationale.

M. Abela a fait observer que « les divergences de vue et les différences d’approches au sujet de la migration ne mèneront pas aux résultats escomptés », soulignant l’importance de « l’adoption d’une approche internationale participative et globale qui ne se limite pas au volet politique ».

Il a fait remarquer qu’à l’approche des élections européennes, le débat prend de l’ampleur autour de la question de la migration, relevant que les politiques sont appelés à adopter une vision humaniste dans le traitement de cette question.

Environ un millier de personnalités de haut niveau d’une cinquantaine de pays, dont le Maroc, prennent part au Dialogue de la Méditerranée, organisé par le ministère italien des affaires étrangères, en collaboration avec l’institut italien pour l’étude des politiques internationales.

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