Le FMI exhorte l’Irak à réduire sa dépendance au pétrole
Le Fonds monétaire international (FMI) a exhorté l’Irak à réduire sa dépendance au pétrole, à augmenter ses revenus non pétroliers et à maîtriser les dépenses publiques pour réussir les réformes économiques.
Dans un communiqué publié dimanche à l’issue d’une session de consultations avec les autorités irakiennes, du 20 au 29 février à Oman, le FMI a affirmé que la réduction de la dépendance au pétrole et la garantie de la viabilité financière, parallèlement à la protection des dépenses sociales et de l’investissement, nécessiteront des ajustements importants des finances publiques par le contrôle de la masse salariale du secteur public et l’accroissement des revenus non pétroliers.
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L’institution de Bretton Woods a appelé, d’autre part, les autorités irakiennes à encourager le développement du secteur privé, recommandant à cet effet la réforme du marché du travail, la modernisation du secteur financier, la restructuration des banques publiques et la réforme des secteurs de la retraite et de l’électricité, ainsi que l’amélioration de la gouvernance et la lutte contre la corruption.
Par ailleurs, le FMI a considéré que l’économie irakienne continuera à croître en raison de l’expansion des finances publiques, tout en mettant en garde contre l’impact grandissant des fluctuations des prix du pétrole à moyen terme.
Le pays est également appelé à œuvrer pour augmenter ses exportations non pétrolières, renflouer sa trésorerie et réduire l’exposition de son économie aux chocs pétroliers, selon le FMI.
Avec MAP