Le gouvernement espagnol rejette les spéculations sur le Maroc dans l’espionnage Pegasus
« Le gouvernement rejette toute spéculation sur le rôle du Maroc ou d’autres pays dans l’espionnage des membres de l’exécutif à travers l’utilisation du système Pegasus, après que les eurodéputés enquêtant sur cette affaire ont jugé hier cette possibilité « plausible » à Madrid »., à déclaré l’agence espagnole EFE.
Dans des déclarations à EFE, des sources gouvernementales espagnoles ont insisté pour qualifier de « simple spéculation » toute tentative de placer un pays tiers – en particulier le Maroc, selon les membres de la commission du Parlement européen – derrière l’espionnage avec le système Pegasus sur les membres du gouvernement espagnol, comme le président lui-même ou les ministres de l’Intérieur, de la Défense et de l’Agriculture.
« Sur quelle base ? », demandent les sources de l’agence, faisant référence aux enquêtes menées par l’Audiencia Nacional à la suite d’une plainte du ministère public.
Concernant les accusations de manque de collaboration du gouvernement de la part des eurodéputés, les sources rappellent que les membres de la commission qui se sont rendus en Espagne ce lundi et mardi avaient été informés de l’agenda des membres de l’exécutif, notamment la célébration en le Congrès du débat sur la motion de censure.