Le Mali célèbre la 1ère édition de la « journée de Souveraineté retrouvée »
Le Mali célèbre ce samedi, la 1ère édition de la Journée nationale de la Souveraineté retrouvée, jour déclaré « chômé et payé » sur l’étendue du territoire national, instauré par les autorités de la transition en souvenir de la grande mobilisation du 14 janvier 2022 contre les sanctions de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), imposées au Mali.
Selon le Gouvernement « cette journée vise à renforcer le sentiment patriotique et à magnifier la souveraineté retrouvée du Mali qui repose désormais sur les trois principes définis par le Président de la Transition, le Colonel Assimi Goïta conformément à la vision du peuple malien, à savoir : le respect de la souveraineté du Mali, le respect des choix stratégiques et de partenaires opérés par le Mali, la défense des intérêts vitaux des populations maliennes dans toutes les décisions prises.
La célébration de cette première édition sera marquée entre autres par des animations dans les écoles sur les thèmes du patriotisme, de la souveraineté, de la résistance nationale et de la refondation ainsi que par l’organisation de conférence-débats en milieu universitaire et dans les capitales régionales.
Des délégations ministérielles ont, d’ailleurs, été envoyées dans chaque capitale régionale en vue de célébrer avec les populations cette journée à travers l’organisation de conférences-débat.
Le Premier ministre, Choguel Kokalla Maïga, est allé à Ségou la deuxième région administrative du Mali dans le cadre de la journée de la souveraineté retrouvée.
Pour rappel, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), réunis en session ordinaire à Accra, le 9 janvier 2022, avaient décidé, des sanctions économiques et financières contre le Mali. Il avait été question également du gel des avoirs maliens dans les banques centrales et commerciales de la CEDEAO dont la Banque Centrale des Etats de l’Afrique de l’ouest (BCEAO), de la fermeture des frontières terrestres et aériennes entre le pays et les autres États membres de la CEDEAO, de la suspension des transactions commerciales avec le Mali à l’exception des produits médicaux et de première nécessité et du retrait des ambassadeurs de tous les pays membres au Mali.
Le Mali avait été également suspendu de toute aide financière des institutions financières de l’organisation auprès de la Banque d’investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC) et de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD).
Le 4 juillet 2022, les Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Organisation sous-régionale décidèrent de lever les sanctions économiques et financières imposées au Mali depuis le 9 janvier de la même année.