Le Maroc continue d’avancer dans la voie de la protection sociale
Par Matar Bensalmia
C’est l’un des chantiers prioritaires au Maroc : l’accélération de la généralisation de la protection sociale et de la couverture médicale. Cette initiative démontre l’engagement ferme du royaume envers le bien-être de sa population. De nombreuses mesures ont été mises en œuvre pour renforcer la protection sociale, tout en contribuant à bâtir une société plus résiliente et prospère.
Dans cette optique, une réunion de coordination entre le ministère de la Santé et de la Protection sociale, le ministère délégué chargé de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, ainsi que la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), s’est tenue jeudi 3 août à Rabat. L’objectif central de cette rencontre était de mettre en œuvre le projet royal visant à accélérer la généralisation de la protection sociale et de la couverture médicale dans tout le pays.
Au cours de cette réunion, les parties prenantes ont discuté des stratégies et des mesures nécessaires pour atteindre cet objectif ambitieux. Ces échanges entre les ministères et la CNSS ont permis de jeter les bases d’une action concertée.
Au cœur de cette rencontre se trouvait l’objectif crucial d’examiner les moyens de renforcer la plateforme numérique « Tadamon », dédiée à la gestion de l’Assurance Maladie Obligatoire de base (AMO). La volonté était de moderniser cette plateforme en l’intégrant étroitement avec les bases de données du système d’information gérant les dossiers médicaux des citoyens dans les centres de santé et les hôpitaux publics relevant du ministère de la Santé et de la Protection sociale, ainsi qu’avec la base de données de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS).
Le ministère de la Santé et de la Protection sociale a également souligné la nécessité de cette interconnexion des données pour améliorer la coordination et l’efficacité du système de gestion des soins de santé et de la couverture médicale offerte aux citoyens.
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Parmi les objectifs de la réunion, l’amélioration de la plateforme numérique « Tadamon » dédiée à la gestion de l’Assurance Maladie Obligatoire de base (AMO). Et ce, grâce à une coordination renforcée entre les services et établissements relevant du ministère de la Santé et de la CNSS, ainsi qu’à une unification du système d’information dédié à cette opération, l’échange de données et d’informations entre les établissements de santé et les centres hospitaliers publics, d’une part, et les services de la CNSS, d’autre part, sera grandement facilité.
L’ambition étant de simplifier les procédures d’inscription et d’accélérer le ciblage des bénéficiaires du chantier royal de généralisation de la protection sociale.
Cette coordination faciliterait l’échange de données pour améliorer les processus de facturation et de remboursement.
Ainsi, pour accélérer la mise en œuvre de ce système, les parties se sont engagées à élaborer un plan d’action conjoint, mettant l’accent sur la coordination et la facilitation de l’échange de données entre les organismes concernés.
A cet égard, le ministère de la Santé et de la Protection sociale s’engage activement à garantir l’efficacité du système d’information dédié à la gestion des dossiers médicaux, en accélérant le partage des données et la synchronisation des bases de données des bénéficiaires et des catégories concernées avec la CNSS.
De son côté, le ministère délégué chargé de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration jouera un rôle clé en fournissant un appui technique et administratif tout au long de ces étapes cruciales.
Un comité central de pilotage sera également constitué pour rassembler les divers départements et établissements publics impliqués dans le projet de généralisation de la protection sociale et de la couverture médicale obligatoire globale. Ce comité sera responsable du suivi et de la coordination des informations et des données échangées entre les différentes parties engagées dans cette initiative. Il sera chargé d’évaluer et de sélectionner le système d’information le mieux adapté pour impliquer le secteur privé dans le processus d’échange et de partage des informations des patients.