Le Maroc désormais 30è membre de l’Alliance Smart Africa
Dans une rencontre tenue ce mercredi à Rabat, le Maroc a officialisé son adhésion à l’Alliance Smart Africa, à l’instar de 29 pays d’Afrique. Ce réseau, lancé en 2014, a pour objectif de rapprocher le secteur privé et les gouvernements africains autour du développement de l’internet en Afrique.
En marge de l’événement de la restitution, par la Fédération des Technologies de l’information, des Télécommunications et de l’Offshoring (APEBI), de son « recommandation Paper », une cérémonie s’est tenue, ce mercredi, pour officialiser l’adhésion du Maroc au réseau de l’Alliance Smart Africa.
Cette rencontre a été marquée par la présence de Moulay Hafid Elalamy, ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Économie Verte et Numérique, et Lacina Koné, le directeur général de Smart Africa.
Dans le cadre de la dynamique de la digitalisation du continent, cette initiative vise, selon la présidente de l’APEBI, à « développer le digital en Afrique » et « transformer le continent en un marché numérique unique ».
Smart Africa compte maintenant, 30 Etats membres, entre autres, l’Algérie, l’Angola, le Bénin, le Cap vert, la République Démocratique du Congo, l’Afrique du Sud, l’Egypte et la dernière adhésion en date est celle du Maroc, en tant que 30ème pays membre.
Dans son allocution, le DG de Smart Africa, Lacina Koné a tenu à transmettre les remerciements du Président du Conseil d’administration de l’Alliance, Paul Kagame à SM le Roi pour « son soutien inconditionnel au secteur de la transformation digitale ».
Il poursuit : « nous sommes fermement convaincus que le dynamisme et le leadership du Royaume du Maroc avec l’appui technique et la coordination du Secrétariat de Smart Africa auront un impact énorme dans l’histoire de notre beau continent », renchérit-il.
Cette alliance représente un marché total de plus de 750 millions d’habitants et 40 entreprises du secteur privé, notamment, Huawei, Facebook et Intel, ainsi que des organisations internationales, telles que l’Union Africaine (UA) et la Banque Africaine de Développement (BAD).