Le Maroc élu à la tête de l’Assemblée générale de l’OMPI
Le Royaume du Maroc a été élu à l’unanimité, jeudi à Genève, à la présidence de l’Assemblée générale de l’Organisation mondiale de la propriété intellectuelle (OMPI), au titre de l’exercice biennal 2019-2021.
Par ce mandat, qui entrera en vigueur à partir du 10 octobre, le Maroc sera le premier pays arabe et le deuxième pays africain, après le Nigéria, à présider l’Assemblée Générale de l’OMPI, depuis sa création en 1967.
Le Maroc a été élu en la personne de l’ambassadeur représentant permanent du Royaume auprès des Nations Unies et des autres Organisations Internationales à Genève, Omar Zniber, dans le cadre de la 59ème session des Assemblées de l’OMPI.
Cette élection, souligne un communiqué de la mission diplomatique marocaine à Genève, est « sans conteste un nouveau gage de confiance et de reconnaissance à l’égard la diplomatie marocaine ».
Elle « s’inscrit dans le cadre d’une approche globale visant l’octroi d’un rôle de premier plan et le renforcement de la présence du Maroc au sein des instances onusiennes spécialisées, en capitalisant sur ses acquis et son expertise avérés », fait observer la même source.
L’intérêt particulier porté à cette Organisation résulte du fait, poursuit le texte, qu’elle traite de sujets qui sont très fortement liés au développement technologique, à l’innovation, à la recherche scientifique et aux tendances commerciales globales, impulsées par la concurrence effrénée dans l’appropriation de brevets industriels et commerciaux.
De même, l’OMPI « est de plus en plus l’organisation où se nouent les enjeux essentiels portant sur le contrôle de l’intelligence artificielle, élément essentiel dans les bras de fer industriels, commerciaux et techniques engagés sur le plan global », explique la même source.
« Cette présidence permettra au Royaume du Maroc d’être au cœur des débats et de piloter les consultations portant sur l’agenda de l’organisation pour ce qui concerne les aspects institutionnels et structurels, ainsi que pour les textes normatifs aujourd’hui en négociation, notamment ceux portant sur les dessins industriels, les ressources génétiques, les savoirs traditionnels, les expressions culturelles traditionnelles et les droits liés à la radiodiffusion », souligne la même source.