Le Maroc élu à la tête du Secrétariat général de l’Association des procureurs africains
Le Maroc a été élu à la tête du Secrétariat général de l’Association des procureurs africains (APA) lors de l’Assemblée générale de cet organe africain, tenue mercredi à Marrakech, en marge des travaux du 17ème Congrès de l’APA.
Le Comité exécutif de l’APA a également approuvé la mise en place du siège permanent de l’APA au Maroc.
Par ailleurs, la présidence de l’APA a été confiée pour un mandat de deux ans renouvelable au Kenya qui succède ainsi à l’Egypte, alors que la trésorerie est revenue à la Zambie, et ce au terme de cette Assemblée générale marquée par la présence notamment du Procureur général du Roi près la Cour de Cassation, président du Ministère public, El Hassan Daki, du président sortant de l’APA, Mohamed Chaouki, ainsi que des présidents de ministères publics de pays africains.
Ce 17è congrès, qui se poursuivra jusqu’au 12 juillet, a entamé ses travaux avec l’examen et l’adoption des décisions issues de la réunion du Comité exécutif de l’APA, visant à promouvoir l’action des ministères publics à l’échelle du continent, et à renforcer la coopération entre ces institutions.
Ce congrès prévoit l’organisation, jeudi et vendredi, d’un séminaire international sous le thème « le rôle de la justice dans la lutte contre le crime environnemental ».
Au menu de ce séminaire figurent des séances portant notamment sur « le cadre juridique national et international de la protection de l’environnement », « les bonnes pratiques dans le domaine de la lutte contre le crime environnemental » et « le rôle de la justice dans la protection de l’environnement ».
Le 17è congrès de l’APA réunit 88 participants, dont des procureurs et des magistrats du ministère public de 34 pays africains, ainsi que des représentants et experts relevant de plusieurs organisations et instances, comme l’Organisation internationale pour les Migrations, le Réseau européen des agences pour l’Environnement, le Conseil de l’Europe, l’Association Internationale des Procureurs, l’Office des Nations Unies contre le crime contre la drogue et le Tribunal administratif de l’Union africaine.
Avec MAP