Le Maroc et l’UE signent le nouvel accord de pêche
Le Maroc et l’Union européenne (UE) ont signé, aujourd’hui lundi 14 janvier 2019 à Bruxelles, l’accord de pêche unissant le Maroc à l’Union européenne.
L’accord de pêche unissant le Maroc à l’Union européenne franchit un nouveau pas en avant. Le Maroc et l’Union européenne (UE) ont signé, aujourd’hui lundi 14 janvier 2019 à Bruxelles, ce nouvel accord de pêche qui inclut le Sahara marocain.
Ce texte a été signé par Fouad Yazough, ambassadeur directeur général des relations bilatérales au ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, l’ambassadeur de la Roumanie Odobescu Luminiţa Teodora, au nom de la présidence roumaine de l’UE et Aguiar Machado Joao, directeur général de la direction des Affaires maritimes de la Commission européenne, en présence notamment de Zakia Drouich, secrétaire générale du département de la Pêche maritime.
→Lire aussi: Maroc-UE: la commission des budgets du Parlement européen favorable à l’accord de pêche
L’accord, qui vient renforcer le partenariat stratégique entre le Royaume et l’UE, a eu déjà l’aval du comité des représentants permanents de l’UE (COREPER) et du Conseil de l’Union européenne. Les commissions compétentes du parlement européen devront examiner cet accord avant son adoption finale en plénière. Par ailleurs, les modifications apportée à l’accord d’association Maroc-UE seront voté en plénière mercredi 16 janvier 2019, selon l’agenda du parlement européen diffusé sur son site internet.
Pour rappel, ce nouvel accord de pêche couvre la zone de pêche s’étendant du Cap Spartel dans le nord du Maroc jusqu’au Cap Blanc dans le sud du Royaume. Autre nouveauté de l’accord : l’augmentation de la contrepartie financière qui passera d’une moyenne annuelle de 40,0 M€ à 52,2 M€ (+30%).
L’accord comprend également des dispositions visant à optimiser les retombées et les bénéfices pour les populations locales des zones concernées. Par ailleurs, dans un objectif de préservation de la durabilité des ressources halieutiques et de la protection de l’environnement marin, des exigences techniques ont été intégrées dans cet accord.