Le Maroc intensifie sa cybersécurité face à des attaques de plus en plus sophistiquées
Le rapport Allianz-risques 2025 identifie 23 pays, dont le Maroc, comme particulièrement exposés aux cyberattaques. Face à la hausse de ces menaces numériques, de nombreux pays renforcent leurs systèmes de cybersécurité, alors que des risques tels que la cyber-extorsion et l’utilisation de l’intelligence artificielle suscitent une inquiétude à l’échelle mondiale.
L’indicateur Allianz-risques, dans son rapport de 2025, révèle que 23 pays à travers le monde sont particulièrement vulnérables aux cyberattaques, et inclut le Maroc en tant que seul pays arabe sur cette liste. En dehors du Maroc, des nations comme les États-Unis, la France, l’Allemagne, l’Inde, le Nigeria et l’Afrique du Sud figurent aussi parmi les cibles de ces attaques informatiques. Cette situation reflète une tendance mondiale inquiétante face à l’augmentation des risques cybernétiques qui touchent les secteurs économiques et technologiques.
Le rapport souligne qu’une inquiétude se fait sentir à l’échelle mondiale en raison des dangers numériques qui affectent divers domaines, notamment les industries, les institutions financières et les entreprises technologiques. La cyber-extorsion est désormais l’un des types de cybercrimes les plus répandus, représentant 58% des infractions recensées dans la première moitié de 2024. Cette activité criminelle est souvent accompagnée de piratages de données, ainsi que de la collecte et du partage illégal d’informations personnelles, des actes qui menacent la vie privée et la sécurité des citoyens.
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En plus des menaces plus traditionnelles, le rapport aborde également l’émergence de nouveaux risques liés à l’intelligence artificielle (IA). Cette technologie, bien qu’ayant des applications positives, est désormais perçue comme une source potentielle de cybermenaces. L’IA est classée à la dixième place parmi les risques identifiés dans l’étude, en raison de sa capacité à automatiser et sophistiquer les attaques. Les pays concernés, dont le Maroc, sont donc poussés à renforcer continuellement leurs dispositifs de cybersécurité pour parer à des attaques de plus en plus sophistiquées et complexes.
Le Maroc, bien que participant activement aux efforts mondiaux de cybersécurité, n’échappe pas à ces risques. En effet, plusieurs administrations marocaines, tant publiques que privées, ont été visées par des cyberattaques de la part de hackers et d’organisations malveillantes. Ces attaques se produisent parfois de manière aléatoire, mais d’autres fois, elles sont soigneusement coordonnées. Cette guerre virtuelle est en constante évolution et oblige le Maroc à intensifier ses efforts pour protéger ses infrastructures critiques.
Face à la menace croissante des cyberattaques, l’administration marocaine, par l’intermédiaire de la Direction générale de la sécurité des systèmes d’information (DGSSI), placée sous la tutelle de la Défense nationale, déploie des solutions de plus en plus sophistiquées pour protéger les intérêts vitaux de l’État et de l’économie nationale.
Afin de renforcer sa cybersécurité, le Maroc a développé des logiciels de décryptage ainsi que des applications de protection des données et des communications. Ces technologies sont désormais utilisées par plusieurs secteurs gouvernementaux et des entités stratégiques, garantissant ainsi une réponse efficace aux attaques informatiques. Ces initiatives visent à maintenir un haut niveau de sécurité face à des menaces en constante évolution dans un monde de plus en plus connecté et vulnérable.
