Le Maroc, « leader régional » dans le domaine des énergies renouvelables
Le Maroc accorde une grande importance à la lutte contre les changements climatiques et à la protection de l’environnement et se positionne en tant que « leader régional » dans le domaine des énergies renouvelables, a indiqué l’Institut européen de la Méditerranée (IEMed).
Dans un récent rapport intitulé « le financement vert en Méditerranée », l’Institut relève que le Maroc, en concrétisation de ses engagements internationaux, a adopté la charte nationale de l’environnement et du développement en 2009 et a procédé à la mise en oeuvre de deux stratégies nationales relatives à la protection de l’environnement et au développement, en plus de la création d’un centre des compétences en changement climatique en vue de coordonner les initiatives dans ce domaine.
En 2016, Il a été également procédé à l’actualisation de la stratégie nationale d’énergie qui vise à augmenter la contribution des énergies renouvelables à la production d’électricité à hauteur de 52 pc à l’horizon 2030, a fait observer le document, rendu public à l’occasion de la 14ème conférence de la Commission méditerranéenne de la Ligue européenne de coopération économique (4-5 octobre à Rome).
Le rapport rappelle, dans ce sens, que le Maroc dispose d’un projet d’envergure, le premier du genre à l’échelle mondiale, en l’occurrence le parc solaire de Ouarzazate, notant que ce complexe géant est un projet pionnier à l’échelle mondiale.
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Financé par de nombreux acteurs nationaux et internationaux, le complexe porte sur la création, durant la période 2015-2020, de cinq parcs d’énergie solaire qui permettront la production de 2000 mégawatt d’électricité, explique la même source.
De même, la banque centrale du Maroc, poursuit le rapport, a intégré dans sa stratégie le financement de projets de l’économie verte.
Le document indique, par ailleurs, que le financement vert constitue désormais une ligne de conduite principale au pôle financier de Casablanca qui ambitionne de devenir le hub de l’Afrique pour les finances vertes.
Le rapport de l’IEMed a été élaboré avec la contribution de nombreux acteurs et experts d’établissements internationaux concernés par les questions liées au climat et à l’environnement.