Le Maroc pourrait accueillir les chefs d’Etats des pays du Maghreb en 2019
Un regain de dynamisme de l’Union du Maghreb arabe. Le Maroc pourrait abriter, en 2019, le 7ème sommet des Chefs d’Etat des pays du Maghreb arabe. C’est ce qu’a annoncé Taïeb Baccouche, secrétaire général de l’UMA.
Le discours du Roi Mohammed VI à l’occasion du 43ème anniversaire de la marche verte donne un nouveau souffle à l’UMA. Le 7ème sommet des Chefs d’Etats des pays du Maghreb pourrait se tenir au Maroc en 2019. C’est ce qu’a révélé Taïeb Baccouche, secrétaire général de l’UMA, lors d’une table ronde organisée samedi dernier par l’Union syndicale des travailleurs du Maghreb arabe, rapporte le média tunisien en ligne www.lapresse.tn.
L’UMA s’apprête donc à reprendre un souffle de vie, après plusieurs années de gel à cause des différends entre Alger et Rabat au sujet du Sahara marocain.
« Une correspondance a été déjà adressée aux ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’Union du Maghreb arabe (UMA) pour les convier à une réunion restreinte à Tunis, en préparation du 7e sommet des chefs d’Etat de l’UMA prévu au Maroc en 2019 », affirme Taïeb Baccouche, lors de cette table ronde qui s’est tenue sous le slogan «Capables de construire un grand Maghreb arabe».
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Le Maroc, l’Algérie, la Tunisie, la Libye et la Mauritanie aurait accepté cette invitation.
Selon Baccouche, « le ministre des Affaires étrangères marocain a affirmé la disposition de son pays à accueillir les travaux du 7e sommet de l’Union du Maghreb arabe à l’occasion du 30e anniversaire de sa création ».
Lors de cette rencontre, Taïeb Baccouche n’a pas manquer de souligner que « les efforts du secrétariat général de l’UMA pour la tenue du 7e sommet des chefs d’Etat des pays du Maghreb arabe, reporté depuis 2007 et qui était prévu en Libye, vont dans le sens de l’appel lancé récemment par le roi Mohammed VI à l’Algérie pour la création d’une commission mixte dédiée à l’examen des questions litigieuses en suspens, dont notamment celles relatives aux frontières fermées entre les deux pays ».
Pour rappel, lors de son discours adressé à la nation le 6 novembre, le Souverain a proposé aux autorités algériennes de créer un « mécanisme politique conjoint de dialogue et de concertation » pour transcender les différends conjoncturels entravant le développement des relations bilatérales. L’initiative royale a été largement saluée par nombre de pays et d’organisations régionales et internationales.