Le Maroc, un pays pionnier en matière de lutte contre la discrimination raciale et la xénophobie
Le Maroc est un pays pionnier en matière de lutte contre la discrimination raciale et la xénophobie, a affirmé jeudi à Rabat le ministre de la Justice, Mohamed Aujjar.
Lors d’une rencontre à l’occasion de la visite de la rapporteuse spéciale de l’ONU sur les formes contemporaines de racisme, de discrimination raciale, de xénophobie et d’intolérance qui y est associée, Tendayi Achiume, le ministre a souligné l’engagement fort et constant du Royaume dans le système international de protection des droits humains et sa détermination à coopérer pleinement avec l’ensemble des mécanismes internationaux, en particulier les rapporteurs spéciaux de l’organisation onusienne.
Après avoir passé en revue toutes les mesures législatives et réglementaires importantes prises par le Maroc ainsi que ses décisions souveraines en matière de promotion des conditions des migrants, de criminalisation de toute atteinte aux droits de la personne humaine, de lutte contre la discrimination raciale, mais aussi les initiatives humanitaires allant dans le sens de la primauté des droits humains.
Cette rencontre avec la rapporteuse onusienne, a-t-il dit, s’est déroulée dans un climat empreint de transparence avec comme objectif de mettre en lumière les avancées de la législation nationale que ce soit en matière du code pénal, de procédure pénale ou de code de la famille, sans oublier les importantes réformes du système national des droits de l’Homme qui le place en tant que pays précurseur dans ce domaine.
Le Maroc s’engage en faveur de l’harmonisation de ses lois avec les conventions internationales des droits de l’Homme et du droit international humanitaire de manière à affirmer son attachement régulier et constant aux principes immuables de protection et de promotion des droits humains, a-t-il rappelé.
Lors de ses entretiens avec la présidente du le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) Amina Bouayach, la rapporteuse onusienne s’est félicitée de l’important apport de la Constitution de 2011 en matière de consécration des droits de l’Homme tels que reconnus universellement, saluant l’adoption à Marrakech du Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières « comme étant une étape décisive dans la perspective d’une gestion des migrations internationales à même de renforcer les droits des migrants tout en contribuant au développement durable et intégré ».
Mme Achiume avait mis en avant le rôle indispensable du CNDH, de par son indépendance et sa légitimité constitutionnelle, comme étant une institution indispensable pour la lutte contre le racisme et la discrimination.
Au programme de sa visite dans le royaume, figurent des réunions avec des responsables des départements gouvernementaux concernés ainsi qu’avec des responsables et des représentants d’instances et d’institutions nationales. Il s’agit notamment de la Rabita Mohammedia des Oulémas, du Conseil des communautés Israélites du Maroc et certaines organisations de la société civile.