Le marocain Hassan Benjelloun préside le jury du Festival Écrans Noirs
Le scénariste, réalisateur et producteur marocain, Hassan Benjelloun, préside le jury de la catégorie long-métrages internationaux du Festival Écrans Noirs, qui se tient du 12 au 20 juillet à Yaoundé. Le lauréat du conservatoire libre du cinéma français sera accompagné du conservateur international de films, le Zimbabwéen Keith Shiri, de l’actrice sénégalaise Rokhaya Niang, du producteur français Hugues Nonn et de l’écrivaine camerounaise Djaili Amadou Amal.
Ce jury devra départager les onze films, venus de onze pays africains différents, en compétition dans la catégorie long-métrages internationaux, une tâche qui ne s’annonce pas aisée au vu de la diversité des styles, des genres et des thèmes traités par les pellicules en lice. Il s’agit donc du film « Indigo » de Selma Bargach, de « Miraculous Weapons » de Jean Pierre Bekolo, de « Keteke » de Peter Sedufia, de « Fatwa » de Mahmoud Ben Mahmoud, de « T-Junction » d’Amil Shivji et de « Dhalinayro » de Lula Ali Ismail.
« Jusqu’à la fin des temps » de Yasmine Chouikh, « The delivery boy » de Adekunle Adejuyigbe, « Sew the winter in my skin », de Jahmil Qubeka, « Marabata Bata » de J.L Sol de Carvalho et « The mercy of jungle » de Joël Karezki sont également en compétition pour remporter l’Écran Noir d’Or.
Ce prix, également appelé Prix Royal Air Maroc, en référence au transporteur officiel de l’événement, est d’une valeur de 3.325.000 de Francs CFA, soit près de 5.000 euros.
Par ailleurs, la productrice marocaine Aghilas Sofia et le membre de la Fédération nationale des cinés-clubs au Maroc, Ez-eddine Gourirran, sont à leur tour respectivement membre des jurys des catégories documentaires internationaux et courts-métrages internationaux.
Organisée par l’association Écrans Noirs, cette manifestation annuelle a pour objectif de promouvoir et de diffuser les cinémas africains, ainsi que les œuvres de la diaspora africaine et celles portant sur l’Afrique.
Créé en 1997, le Festival ambitionne de promouvoir une culture cinématographique qui développe le discernement et encourage le débat, de favoriser les rencontres entre les réalisateurs, les comédiens et les professionnels du 7ème art et d’impulser la formation aux métiers du cinéma et de l’audiovisuel.