Le Parlement européen et le Parlement polonais saluent l’initiative marocaine dans le dialogue inter-libyen
Depuis le début de la crise libyenne, le Royaume du Maroc a joué un rôle constructif et a contribué aux efforts de l’ONU visant à parvenir à une résolution pacifique au conflit libyen.
Que ce soit en 2015 lors du lancement du dialogue jusqu’à aujourd’hui suite à la tenue d’un nouveau round à Bouznika, les efforts diplomatiques incessants du Royaume lui ont valu la reconnaissance internationale et les félicitations des membres des plus éminentes organisations.
Ainsi, après l’ONU, l’Union européenne et l’Union africaine, c’est la Délégation du Parlement européen pour les relations avec les pays du Maghreb (DMAG) en la personne de son Président, Andrea Cozzolino, qui a tenu à exprimer sa reconnaissance. Dans un post publié sur les réseaux sociaux, ce dernier se « félicite de la volonté de s’engager dans le dialogue entre le Haut Conseil d’État libyen et la Chambre des représentants et salue l’initiative marocaine de réunir leurs représentants, à Bouznika, et d’accueillir la réunion. Cela a un impact positif sur les efforts déployés par les Nations unies pour faciliter le dialogue politique mené par la Libye, et lui appartenant. J’exprime mon espoir que ce dialogue, et les rencontres qui suivront dans le cadre du processus de Berlin, consolideront le cessez-le-feu et ouvriront la voie à une solution pacifique de la crise libyenne ».
De son côté, le Président du Groupe d’amitié de l’Assemblée nationale de Pologne et la chambre des représentants Royaume du Maroc, Tomasz Kostus, s’est également exprimé sur la question. « En tant que président du Groupe d’Amitié parlementaire polono-marocain à la chambre des représentants, c’est avec beaucoup d’espoir que j’observe les changements ayant lieu en Libye et les efforts déployés pour mettre fin à la guerre civile, qui dure depuis 2011. Il est à noter que cela n’aurait pas été possible sans l’initiative marocaine, qui a initié le dialogue libyen et a conduit à la conclusion d’un accord politique sous l’égide de l’ONU. Les efforts de Sa Majesté le roi Mohammed VI à cet égard sont inestimables. Ils ont également été reconnus par la délégation de l’UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. » De quoi mettre en exergue l’implication du Maroc qui a accueilli les pourparlers libyens entre les délégations du Haut Conseil d’État et du Parlement de Tobrouk visant à maintenir le cessez-le-feu et à ouvrir la porte aux négociations pour mettre fin au conflit. « Sa Majesté le Roi du Maroc, seul pays non européen associé à l’UE, qui comprend la nature de la région et cherche à la développer davantage, est un allié de la paix et de la coopération internationale, ce qui nous permet d’envisager avec confiance la poursuite d’une action constructive. » a d’ailleurs tenu à ajouter M. Tomasz Kostus.
Pour rappel, un accord de règlement politique avait été trouvé à Skhirat, sous l’égide de l’ONU le 17 décembre 2015. Il avait permis la création d’un gouvernement d’union nationale (GNA) basé à Tripoli, sous l’autorité de Fayez al-Sarraj. Depuis cette étape historique, le Maroc, conscient que la stabilité de la Libye est importante pour la sécurité de l’ensemble de la région, n’a eu de cesse de multiplier les initiatives afin de mettre un terme à la crise libyenne en favorisant notamment le rapprochement des positions entre les différents protagonistes.