Le partenariat Maroc-Etats Unis, un modèle qui mérite d’être reproduit
Le Royaume du Maroc et les États-Unis d’Amérique, qui se sont toujours retrouvés du même côté de l’histoire, ont été en mesure de développer « un modèle de partenariat qui mérite d’être émulé et reproduit« , affirme Dr. Munr Kazmir, philanthrope américain engagé notamment dans la promotion de la démocratie dans le monde.
« Au plan sécuritaire, le Maroc se démarque par son approche proactive en mettant à contribution ses services de sécurité au Maroc et bien au-delà« , écrit l’expert américain, sur le site medium.com, une plate-forme pour les faiseurs d’opinions US, en rappelant que le Royaume a été en mesure d’éventer des activités terroristes en Europe, en Afrique et au Moyen-Orient aux niveaux idéologique, opérationnel et financier.
Et de souligner: « Les efforts du Maroc sont de nature à devenir d’autant plus cruciaux pour les États Unis au moment où Washington est à la recherche d’alliés sûrs dans le continent africain pour lutter contre les menaces terroristes grandissantes de Daech et des groupes qui s’en réclament notamment dans la région du Sahel« . Il a noté, à ce sujet, que le soi-disant « Etat islamique« , en perte de vitesse au Levant, est en train de se propager telle une métastase dans une zone géographique allant du Sahel à la Somalie ».
“Aujourd’hui, soutient-il, le Maroc est bien le seul pays d’Afrique du Nord jouissant de la stabilité politique, proche des États Unis, et ayant développé une économie ouverte. C’est en effet le seul pays sûr de la région”, en mettant en avant l’accord de libre-échange liant Rabat et Washington depuis 2006.
Cet accord de libre-échange a commencé “à porter ses fruits après que le Maroc a réussi s’imposer en tant que hub commercial et pour les investissements en Afrique, donnant ainsi aux entreprises US un accès aux marchés de la région”, fait observer Munr Kazmir, précisant que le volume des échanges commerciaux Maroc-États-Unis a dépassé la barre des 4 milliards de dollars en 2016.
“Il s’agit d’un partenariat qui mérite d’être nourri et entretenu en se tenant tout particulièrement aux côtés du Royaume pour ce qui est de la question du Sahara”, soutient-il, ajoutant que les États-Unis “savent pertinemment que le processus onusien peut s’avérer inefficace et peut ne pas représenter nécessairement les intérêts des parties qu’il entend servir”. Il a, dans ce cadre, pointé du doigt la responsabilité avérée de l’Algérie dans la perpétuation du conflit du Sahara. “Alger dicte au Polisario sa ligne de conduite”, déplore l’expert US.
“L’Administration Trump devrait montrer au monde entier qu’elle se tient aux côtés de ses alliés qui apportent de surcroît une contribution conséquente à la stabilité et à la sécurité mondiales”, souligne-t-il, en rappelant que “les liens historiques qui unissent les deux nations remontent à la genèse de la République des États-Unis« .
« Le Maroc, qui s’est toujours retrouvé du même côté de l’histoire que les États Unis, mérite notre plein soutien eu égard à la question du Sahara”, conclut-il.