Le partenariat Maroc-UE basé sur la convergence des valeurs entre la Constitution marocaine et la Charte européenne des droits de l’Homme
Le partenariat entre le Royaume du Maroc et l’Union européenne est basé sur la convergence des valeurs autour de la Constitution marocaine et la Charte européenne des droits de l’Homme, a affirmé, mercredi à Rabat, l’ambassadrice de l’UE au Maroc, Patricia Pilar Llombart Cussac.
« Ce partenariat se traduit dans des actions concrètes et une coopération très large, sous l’impulsion de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, englobant les grands défis en matière de droits de l’Homme, les défis environnementaux, l’accès à l’éducation, les droits des enfants, l’accès à la santé et l’amélioration de la situation des femmes », a indiqué Mme Cussac dans une déclaration à la presse en marge de sa participation à une rencontre de dissémination du bilan de l’interaction du Maroc avec les organes de traités et l’Examen périodique universel au titre de 2022 et 2023.
Elle a souligné que la participation de la délégation de l’UE à cette rencontre, aux côtés du ministère de la Justice, du Conseil national des droits de l’Homme, de la Délégation interministérielle aux droits de l’Homme et du Système des Nations unies pour le développement au Maroc, témoigne de l’importance centrale que revêt le respect des droits de l’Homme, des libertés fondamentales et de l’État de droit dans le partenariat liant l’UE au Maroc.
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La tenue de cette rencontre au Maroc est un signal fort dans ce contexte qui questionne l’indivisibilité et l’universalité des droits de l’Homme et met en cause le système multilatéral de gouvernance, a relevé la diplomate, mettant l’accent sur la nécessité de soutenir la Charte internationale des droits de l’Homme et les mécanismes onusiens permettant le suivi et la mise en œuvre de leurs recommandations.
Dans une déclaration similaire, la coordinatrice résidente du système des Nations unies pour le développement au Maroc, Nathalie Fustier, a noté que cette rencontre vient célébrer les progrès accomplis par le Maroc et l’excellente coopération entre les Nations unies et le Royaume en termes de droits humains.
Le partenariat bilatéral a connu une « très bonne » session en 2022, avec la formulation de plusieurs recommandations dont beaucoup ont été acceptées et soutenues, s’est félicitée Mme Fustier, ajoutant qu’il s’agit maintenant de travailler à leur mise en œuvre dans un esprit de partenariat et de coopération. Elle a rappelé, dans ce sens, que ce genre de rencontres vise à examiner les instruments de travail bilatéral, de manière à aligner les obligations en terme de droits international contractés par le Maroc sur les instruments onusiens.
Cette rencontre a été marquée par la présence du ministre de la Justice, Abdellatif Ouahbi, du secrétaire général du CNDH, Mounir Bansalah, de l’ambassadrice de l’Union européenne au Maroc et de la coordinatrice résidente du système des Nations unies pour le développement au Maroc, de membres de la délégation ministérielle des droits de l’Homme et de plusieurs spécialistes marocains et étrangers.
Avec MAP