Le pétrole cède du terrain en Europe
Les cours du pétrole cédaient du terrain mardi en cours d’échanges européens, alors que les Etats-Unis, dont la production devrait encore augmenter en août selon les autorités américaines, pourraient utiliser leurs réserves stratégiques.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en septembre valait 71,71 dollars sur l’Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 13 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude » (WTI) pour le contrat d’août cédait 10 cents à 67,96 dollars.
Après la chute de la veille, le Brent a touché mardi vers 07H00 GMT 71,35 dollars, son plus bas niveau en trois mois, tandis que le WTI avait atteint lundi 67,58 dollars, son plus bas en trois semaines.
Alors que les prix du brut avaient grimpé fin juin avec la perspective d’un manque d’offre sur le marché international dû en grande partie par les sanctions américaines sur l’Iran, les informations de presse se multiplient sur le possible recours des Etats-Unis à leurs réserves stratégiques.
Cette option pourrait paraître de plus en plus attractive pour le président américain Donald Trump, qui fait face à de nombreuses critiques après sa réunion avec son homologue russe Vladimir Poutine, a commenté Olivier Jakob, analyste chez Petromatrix.
Par ailleurs, dans son rapport mensuel sur les forages américains, l’Agence américaine d’information sur l’Energie (EIA) a estimé que la production des puits de pétrole de schiste augmenterait de 143.000 barils par jour en août par rapport à juillet.
L’EIA publiera mercredi ses données hebdomadaires sur les stocks américains. Mardi soir, la fédération professionnelle de l’American Petroleum Institute publiera ses propres données.