Le PJD en pleine tourmente à la veille de son congrès national
En pleine tourmente financière, le Parti de la justice et du développement, principal parti d’opposition au Maroc, traverse une période de tensions internes exacerbées. Alors que des conflits opposent anciens dirigeants et responsables actuels, le secrétaire général Abdelilah Benkirane tente de rassurer sur l’avenir du parti à l’approche de son congrès national.
En proie à une grave crise financière, le Parti de la justice et du développement (PJD), parti d’opposition, est pris en étau du fait des réactions de ses anciens dirigeants et de celles des responsables en place. Un coup tordu, à tout juste la veille de son congrès national.
Le parti de la justice et du développement (PJD) ne cesse de se détériorer, ce qui est démontré par de nouveaux affrontements mettant aux prises les anciens dirigeants du parti islamiste avec ses présidents actuels.
Une telle situation de dégradation de la communication au sein du parti apparaît à un moment où le parti souffre d’une crise financière grave, exacerbée par les comportements d’un certain nombre de militants, parmi lesquels d’anciens députés, d’anciens ministres et d’anciens maires, qui ne paient plus leur contribution au parti.
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Une telle situation de dégradation de la communication au sein du parti apparaît à un moment où le parti souffre d’une crise financière grave, exacerbée par les comportements d’un certain nombre de militants, parmi lesquels d’anciens députés, d’anciens ministres et d’anciens maires, ne versant plus leur cotisation au parti. Selon les médias, « quelques militants du PJD utilisent la voie des critiques pour dénoncer le parti et ses faiblesses ».
Face à ce constat, Abdelilah Benkirane, l’actuel secrétaire général du parti, n’a pas tardé à réagir en rappelant que » le parti n’est pas encore mort et demeure présent dans le paysage pour remplir pleinement le rôle politique et sociétal qui lui revient « , ajoutant que le PJD » fait appel à l’ensemble de ses militants fidèles au processus démocratique par lequel il a été élu à la tête du parti.
De plus, selon les informations relayées par les médias, des leaders considèrent que le discours de Benkirane faisait explicitement allusion à Mustafa Ramid, lequel a quitté le parti « .
Mustapha Ramid faisait alors allusion à Abdelilah Benkirane, quand celui-ci a fustigé les décisions du Parti de la justice et du développement (PJD), alors présidé par Saad Eddine El Othmani, en disant : » Chacun tentait alors d’imposer son point de vue aux autres, bien qu’il ne soit plus en poste dans les structures exécutives du parti « .
Face au Secrétariat général du parti, ainsi qu’en présence des membres du Comité national du parti, Abdelilah Benkirane a tenu à répondre aux membres du Secrétariat général du parti en précisant que « le PJD se porte bien et se profile sereinement vers l’organisation de sa conférence nationale ».