Le +polisario+, de plus en plus isolé en dépit du soutien de son mentor algérien
L’agence de presse indépendante argentine « Total News » a mis en avant les revers diplomatiques subis récemment par les séparatistes du +polisario+, soulignant que ce mouvement se retrouve de plus en plus isolé en dépit du soutien de son mentor, l’Algérie.
La décision de la justice espagnole d’interdire au +polisario+ et à ses sympathisants l’utilisation de ses slogans et de ses bannières dans les lieux publics et la déroute subie par les séparatistes, fin mai dernier, à l’occasion de la célébration de la Journée mondiale de l’Afrique, montrent qu' »il est de plus en plus difficile pour l’Algérie de soutenir » le séparatisme au Sahara marocain, écrit « Total News ».
Dans un article intitulé « Le front polisario de plus en plus seul », le politologue argentin Adalberto Carlos Agozino souligne que « malgré les efforts de la diplomatie algérienne, le polisario perd rapidement le soutien international », alors même que « l’apparition d’un solide mouvement de dissidence » au sein des camps de Tindouf, administrés par les séparatistes en Algérie, complique davantage les tâches « chimériques » des séparatistes et de leurs mentors algériens.
Ces derniers ont été fortement secoués par « l’affaiblissement remarqué de la position internationale de l’Algérie en raison des bouleversements internes qui ont provoqué le coup d’État militaire qui a mis fin aux vingt ans de la dictature d’Abdelaziz Bouteflika, les élections truquées qui ont propulsé à la présidence Abdelmadjid Tebboune, un simple représentant de l’establishment militaire, et les mobilisations constantes de la rue à l’appel du mouvement Hirak pour réclamer plus de libertés et de démocratie dans le pays », précise l’auteur de l’article.
A tout cela s’ajoute, selon cet universitaire et expert argentin en sciences politiques et en questions stratégiques, la récente création du « Mouvement Sahraouis pour la paix (MSP), qui revendique le respect des droits de l’Homme à Tindouf et conteste au polisario la représentation de la diaspora sahraouie ».
A ce « dur revers juridique aux séparatistes », s’ajoute, selon « Total News », la « gifle diplomatique » infligée par la ministre espagnole des Affaires étrangères, de l’Union Européenne et de la Coopération, Arancha González Laya, qui, à l’occasion de la Journée de l’Afrique, a publié sur le compte Twitter de son département une carte de l’Afrique avec les drapeaux de tous les États membres officiels de l’Union africaine à l’exception de celui de la pseudo « rasd ».
Et de conclure que la diplomatie active, menée par le Maroc depuis plusieurs années, sous la conduite de SM le Roi Mohammed VI, a fait du Royaume « une voix de référence sur des questions telles que la protection de l’environnement, la défense des migrants africains ou la diffusion d’un Islam tolérant loin de tout extrémisme » et a démontré l’importance du rôle du Royaume et ce qu’il « peut offrir au développement, à la stabilité et à la paix en Afrique ».