Le polisario et l’Algérie sévèrement recadrés par le Parlement européen
Décidément, les jours se suivent et… se ressemblent pour le polisario et l’Algérie. Tombant de Charybde en Scylla, les adversaires de l’intégrité territoriale du Royaume multiplient les déconvenues et accumulent les déceptions de New York, à Genève, en passant par Bruxelles et Strasbourg.
A l’orée de la dernière ligne droite des travaux du Parlement européen avant les grandes vacances, un nouveau revers était au rendez vous pour les séparatistes et leur soutien.
Lors du vote en plénière, jeudi au Parlement européen à Strasbourg, d’un rapport de l’Union européenne (UE) à adresser à la 73 ème session de l’Assemblée générale des Nations Unies, les députés européens ont rejeté en bloc des amendements qui étaient insidieusement glissés dans ledit rapport contenant des allégations erronées sur le mandat de la MINURSO et sur les arrêts de la Cour de Justice de l’UE concernant le Maroc.
Bien que le Royaume compte «beaucoup d’amis au Parlement européen» comme l’a tweeté récemment une eurodéputée déçue de ne pas pouvoir organiser une rencontre de propagande anti-marocaine, le rejet de ces insertions hostiles s’explique surtout par la prise de conscience des députés européens des manœuvres ourdies par les ennemis de l’intégrité territoriale et du lobbying toxique distillé par les diplomates algériens opérant à Bruxelles et leurs VRP au sein du Parlement.
Si ce rejet consacre une nouvelle fois la primauté du processus Onusien dans le règlement du conflit artificiel autour du Sahara, il signifie surtout que l’Union européenne, comme l’ont réitéré à maintes reprises ses responsables et dirigeants, se refuse de toute ingérence dans la question. Dès lors, toute tentative de la part des ennemis de l’intégrité territoriale visant l’instrumentalisation des droits de l’homme ou de la question des ressources naturelles dans les provinces du sud s’avère inutile et sans intérêt.
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Le rejet de ces amendements, obtenu à la faveur d’une diplomatie dynamique et efficiente, s’explique également par la forte détermination du Parlement européen à ne pas perturber la relation distinguée et le partenariat exemplaire qui unit le Maroc et l’UE, en cautionnant ces manœuvres pour des considérations politiciennes ou en s’accrochant à des arguties judiciaires. Le Maroc est en effet un élément clé du voisinage de l’UE avec lequel elle a développé un partenariat durable et de grande valeur pendant de nombreuses années.
Ce partenariat, qui évolue dans le cadre privilégié du « Statut Avancé », revêt un caractère hautement stratégique dans des domaines aussi importants que celui de la migration, de la sécurité et des échanges économiques. Le Maroc constitue pour l’Europe la porte vers l’Afrique et un gage de stabilité dans la région.
Ses réalisations et acquis en matière de démocratie, des droits de l’homme, de développement économique et social et son rayonnement continental, régional et international obtenus par le génie de son Souverain, SM le Roi Mohammed VI et les efforts et sacrifices des forces vives du pays, lui ont valu une place de choix dans le concert des Nations et sont donnés en exemple à suivre dans le monde. Conscients de ces facteurs et des intérêts de l’Union européenne, les eurodéputés ne sauraient sacrifier tant d’années de travail au cours desquelles ce partenariat a été construit, renforcé et consolidé et les multiples projets d’avenir communs pour servir d’autres agendas.