Le premier vice-président de la Chambre des conseillers s’entretient avec le vice-président du groupe parlementaire « Renew Europe »
Le premier vice-président de la Chambre des conseillers, Mohamed Hanin, s’est entretenu lundi au siège de la Chambre, avec l’eurodéputé et premier vice-président du groupe parlementaire « Renew Europe », Malik Azmani, en visite de travail dans le Royaume.
Selon un communiqué de la Chambre des conseillers, les discussions entre les deux parties ont porté notamment sur les relations de coopération avec les Pays-Bas et l’Union européenne ainsi que sur les moyens de les développer et de les renforcer dans tous les domaines d’intérêt commun, notamment la migration, l’énergie, les défis de la sécurité alimentaire et du changement climatique, et la promotion des échanges économiques.
Lors de ces entretiens, M. Hanin a mis l’accent sur l’importance de la visite au Maroc du vice-président du groupe parlementaire « Renew Europe », notant qu’elle constitue une belle opportunité pour promouvoir la compréhension mutuelle et la coopération, à la lumière, notamment, de la conjoncture internationale difficile.
Il a en outre insisté sur le grand intérêt que porte le Maroc au développement de ses relations avec les Pays-Bas en particulier et avec l’Union européenne en général, saluant la présence distinguée des membres de la communauté marocaine qui occupent des postes importants au sein de ce pays.
M. Hanin a également évoqué les relations historiques qu’entretiennent les Pays-Bas et le Maroc, notant que le Royaume attache une importance particulière au renforcement des relations politiques et économiques avec les pays de résidence des Marocains du monde.
Le premier vice-président de la Chambre des conseillers a passé en revue les efforts considérables déployés par le Maroc en matière de lutte contre l’émigration clandestine, en particulier en provenance de la région du Sahel et d’autres pays africains, soulignant que le Maroc ne peut à lui seul faire face aux défis de ce phénomène qui prend de plus en plus d’ampleur compte tenu de la faible assistance de l’Europe qui se focalise davantage sur la crise économique mondiale et les répercussions de la guerre russo-ukrainienne.
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Il a également mis en avant les principes sur lesquelles repose la politique marocaine en matière de migration et d’asile, la régularisation par le Royaume de la situation de milliers de migrants ainsi que les efforts consentis pour assurer leur intégration dans la vie socio-économique marocaine, saluant hautement les Hautes Orientations Royales en ce qui concerne le soutien au développement de l’Afrique et la consolidation des fondements de la stabilité politique et économique dans les pays de provenance des migrants.
M. Hanin a abordé aussi les relations avec l’Union européenne et la situation du Maroc qui jouit du statut de partenaire avancé chose qui a ouvert de grandes opportunités et de perspectives de coopération dans de nombreux domaines, soulignant que le dialogue et la compréhension restent le principal moyen pour transcender les contraintes qui entravent le développement de la coopération bilatérale, que ce soit dans les secteurs classiques ou émergents, à savoir la crise énergétique, la sécurité alimentaire, le changement climatique et leur impact sur le développement humain.
Il a insisté à cet égard sur le rôle important de l’institution parlementaire marocaine en matière de promotion des relations avec l’Union européenne et le développement de la coopération bilatérale avec les pays de l’Union, formant le voeu de construire ce partenariat sur la base du principe gagnant-gagnant et qu’il puisse contribuer à plus d’équilibre dans les relations commerciales et le transfert des technologies.
Pour sa part, M. Azmani a appelé à prêter davantage d’attention aux aspects positifs de la migration, appelant à renforcer la coopération et la coordination dans ce domaine et à développer une politique migratoire régulière pour lutter contre le phénomène de la fuite des cerveaux.
M. Azmani a souligné aussi l’importance de créer un climat positif dans les relations économiques entre le Maroc et l’Union européenne afin de renforcer les opportunités d’investissement des startups européennes au Maroc.
Il a également fait savoir qu’il existe de bonnes raisons de travailler conjointement au niveau des énergies alternatives, comme c’est le cas pour l’hydrogène, à la lumière de la volonté de l’Union européenne d’accélérer la transition énergétique et l’ouverture sur les pays du voisinage.
Avec MAP
