Le président de la commission arabe permanente des DH salue les nombreuses initiatives marocaines dans le domaine des droits de l’homme
Le président de la commission arabe permanente des droits de l’Homme, l’ambassadeur Talal Al-Mutairi, a salué, lundi à Skhirat, les nombreuses initiatives du Maroc dans le domaine des droits de l’Homme.
S’exprimant à l’ouverture des travaux de la 51ème session ordinaire de la commission arabe permanente des droits de l’Homme, tenue à l’initiative du Maroc et à l’invitation du secrétariat général de la Ligue des Etats arabes, M. Al-Mutairi a relevé que, depuis la création de la commission en 1968, le Maroc a présenté plusieurs initiatives, notamment le « plan arabe pour le renforcement de la culture des droits de l’Homme » et le « plan arabe pour l’éducation dans le domaine des droits de l’Homme ».
L’ambassadeur a également exprimé ses remerciements au Royaume pour son « initiative distinguée et sa démarche pionnière » en accueillant les travaux de la présente session de la commission arabe permanente des droits de l’Homme, la première du genre à se tenir hors du siège du Secrétariat général de la Ligue des Etats arabes, rappelant, dans ce sens, que plusieurs personnalités marocaines connues pour leur compétence avaient précédemment occupé le poste de président.
Quant aux points à l’ordre du jour de cette session, M. Al-Mutairi a indiqué que la réunion se penchera sur « la première cause arabe et les violations persistantes commises par la puissance occupante, en plus de l’examen des clauses de la charte arabe des droits de l’Homme, à laquelle nous nous efforçons d’obtenir l’adhésion de tous les Etats membres ».
Il s’agit également du renforcement de la stratégie arabe pour les droits de l’Homme, de l’établissement d’une vision pour le lancement officiel du plan arabe pour l’éducation dans le domaine des droits de l’Homme, en plus du suivi des efforts déployés dans le cadre de la « déclaration sur la lutte contre toutes les formes de violence à l’égard des femmes et des filles.
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Dans ce contexte, le président de la commission arabe permanente des droits de l’Homme a souligné la nécessité de « préserver l’institution de la famille et du mariage », appelant à une conférence internationale sur « la protection de la nature et du genre humains » sous l’égide de la Ligue arabe, avec la participation d’acteurs religieux, de diplomates, de juristes, d’universitaires et de professionnels des médias.
De son côté, la sous-secrétaire générale du département des Affaires sociales de la Ligue arabe, Haifa Abu Ghazaleh a estimé que l’accueil par le Maroc des travaux de la session « marque nouvelle page dans l’action la commission », notant que cette « initiative louable et constructive » contribue à renforcer les travaux de la commission arabe permanente des droits de l’Homme, qui est la plus ancienne commission du système d’action arabe commune.
Depuis sa création en 1968, ajoute Mme Abu Ghazaleh, la commission s’est efforcée de jeter les bases du système arabe des droits de l’Homme, en préparant la charte arabe, en la renforçant avec la stratégie arabe et en les soutenant avec des plans d’action qui visent à renforcer l’éducation dans le domaine des droits de l’Homme, ainsi que des textes qui traitent de questions telles que la lutte contre la violence à l’égard des femmes et des filles et la responsabilité des organisations de la société civile de protéger les droits de l’Homme, en plus de la Déclaration sur le développement, l’endettement et droits de l’Homme de 1992.
Dans ce sens, elle a cité l’adoption par le Conseil de la Ligue arabe au niveau ministériel, l’année précédente, du « plan arabe pour l’éducation dans le domaine des droits de l’Homme », dont le premier projet a été préparé par le Maroc, et dont le Koweït a présidé le groupe d’experts chargé de le préparer.
Par ailleurs, la sous-secrétaire générale du département des Affaires sociales de la Ligue arabe s’est félicitée de la hausse du nombre d’États membres de la commission arabe permanente des droits de l’Homme à 17, suite à l’adhésion de l’Union des Comores, réitérant la volonté de la commission d’ouvrir un dialogue avec les autres pays pour surmonter les obstacles qui empêchent leur adhésion.
Cette session s’attèlera sur plusieurs questions ayant trait à la promotion de la diversité culturelle, à la protection et la préservation de l’institution de la famille et du mariage, à l’impact du changement climatique sur les droits de l’Homme, ainsi que l’examen des moyens d’accompagner la mise en œuvre du plan arabe pour l’éducation dans le domaine des droits de l’Homme.
La 51ème session ordinaire de la commission permanente arabe des droits de l’Homme, mise en place en 1968, coïncide également avec le 15ème anniversaire de l’entrée en vigueur de la Charte arabe des droits de l’Homme, ainsi que le 75ème anniversaire de l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies de la Déclaration universelle des droits de l’Homme.
Avec MAP